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Du SSD dans un disque externe : un concentré de performances plutôt cher

S’il est logique de se servir de disques SSD comme disques système, des modèles externes commencent aussi à apparaître.

Un disque SSD dans un boîtier externe, voilà le pari fait par Buffalo. Face aux capacités des disques durs mécaniques 2,5 pouces soit, 500, 640 voire 750 Go, les 32 et 64 Go des MicroStation SSD ne font certes pas le poids. Et sans parler de leurs prix respectifs de 99 et 199 € !

Rapides et fiables

Si donc, les SSD ne sont pas les champions du rapport prix-capacité, ils possèdent néanmoins des avantages. Leur conception à base de modules mémoire leur procure une robustesse à toute épreuve. Dépourvus de toutes parties mécaniques, ils ne craignent donc pas les chutes. La légèreté, 64 grammes tout mouillés pour ces deux modèles, et l’alimentation à l’aide d’un simple câble USB en font une solution pratique. Sans oublier le silence de fonctionnement total.

Quant aux performances, il n’est plus à faire la démonstration de la rapidité des SSD, si ce n’est toujours en écriture, du moins en lecture des données sur le disque.

Bridés par l’USB 2.0 ?

A quoi sert un disque rapide en SSD si l’interface chargée d’acheminer les données bride les transferts ? C’est la question qui vient à l’esprit face à ces MicroStation qui auraient tout gagné à utiliser un port e-Sata ou même USB 3.0. Réponse de Buffalo : le Turbo USB. Nous avions déjà pu vérifier que cette technologie permettait effectivement d’améliorer un peu les débits, de plus ou moins 20 % lors des transferts de fichiers volumineux. Cela dit le gain par rapport à une clef USB rapide ne risque-t-il pas d’être vraiment ténu, pour un prix supérieur ? Une assertion à vérifier lors d’un prochain test.

Reste alors la synchronisation des données et surtout le cryptage avec le logiciel Secure Lock Ware. Mais là encore, en l’absence d’une puce autorisant le cryptage matériel, l’intérêt paraît limité…

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David NAMIAS