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DLP 200S, de Riello Galatrek

La palme du meilleur rapport qualité/prix est attribuée à cet onduleur. De plus, il offre une bonne autonomie, mais le remplacement des batteries est quasi impossible.

Ce modèle de l’italien Riello, challenger sur le marché, est très bien positionné en termes de prix. Il offre un coût à la minute d’autonomie à 1400 W ultracompétitif, de 49 euros HT, soit environ six fois moins que
celui des modèles de Socomec et d’APC, pour une richesse fonctionnelle qui est loin d’être limitée. Son autonomie, annoncée à 11 minutes, dépasse en réalité 14 minutes. Ses performances électriques se révèlent très correctes : écart
de tension toléré de 189 V, puissance fournie mesurée de 1400 W, rendement de 87,2 %, distorsion harmonique de sortie de 2,83 %, taux de distorsion harmonique en entrée de 10,22 %.Côté administration, il talonne le modèle d’APC grâce à de bonnes fonctions de diagnostic et à des paramètres de supervision complets. Il lui manque le port USB, des prises indépendantes de type powershare et l’administration
sécurisée par HTTPS ou SSH. Mais la seule véritable grosse ombre au tableau concerne le remplacement des huit batteries, qui est quasi impossible. Non seulement elles ne sont pas extractibles à chaud, mais il faudra, de surcroît, retirer pas moins
de 18 vis pour les sortir de leur boîtier ! Quid alors de leur durée de vie ?Mais à ce prix-là on peut se permettre de remplacer plus fréquemment l’ensemble de l’onduleur. Autres inconvénients : il n’est pas convertible au format rack et l’installation des agents d’extinction avec Linux est plutôt
complexe.

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Bertrand Braux