Orange a désormais son enceinte intelligente et l’assistant qui va avec. Comme prévu, son PDG Stéphane Richard a officialisé ce 12 décembre à l’occasion du Show Hello cet appareil, baptisé Djingo, conçu en partenariat avec Deutsche Telecom. Pour célébrer cette présentation, Timotheus Höttges, patron de l’opérateur allemand, est monté sur scène rejoindre son alter ego.
C’est à un vibrant plaidoyer pro-européen que se sont livrés les deux patrons pour présenter leur assistant vocal. Baptisé Djingo en France et répondant au nom de Hallo Magenta en Allemagne (en référence aux couleurs de Deutsche Telecom), cet assistant est le fruit du travail de 150 ingénieurs répartis entre les deux pays. Les investissements sont portés à égalité entre les deux sociétés.
Commander sa maison connectée ou la télévision
Concrètement, il permet de piloter la télévision reçue via Livebox (rechercher un programme, changer de chaîne) ou des objets connectés (chauffage, éclairage, etc.). Des partenaires comme Philips, Bosch ou Netatmo ont été sélectionnés pour le sérieux et la sécurité de leurs solutions. Côté services en ligne, des accords ont été noués avec Deezer, OUI.sncf, Radio France, Les Echos et Météo France.
En plus de l’enceinte, il sera également possible d’interagir avec Djingo via une application pour smartphone ou encore les télécommandes du décodeur TV Livebox équipés d’un micro. La fonctionnalité sera activée via une mise à jour. Djingo sera disponible au printemps 2019, les enceintes seront vendues à partir de 49 euros.
L’Europe c’est bien, Alexa, c’est mieux
Cette fierté européenne, concernant la création d’une intelligence artificielle franco-allemande, n’a toutefois pas résisté à la dure réalité. Une fois Timotheus Höttges sorti de scène, Stéphane Richard s’est empressé d’annoncer une autre nouvelle : l’enceinte Djingo sera également compatible avec Alexa d’Amazon.
C’est elle qui se chargera des achats en ligne ou encore des recherches permettant d’obtenir une information d’ordre général. Comme le rappelait le patron allemand, « seulement 4 % des données mondiales sont stockées en Europe ». Il serait donc de bon ton que ce chiffre augmente. Ce qui n’est pas forcément près d’arriver avec ce partenariat Amazon.
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