Passer au contenu

Dans le tunnel sous la Manche, la 3G disponible à l’aller… et bientôt au retour

Eurotunnel s’accorde avec les opérateurs britanniques Vodafone et EE pour la couverture mobile dans le sens Londres-Paris. Le trajet inverse a déjà été couvert en 2012 par Orange, Bouygues et SFR.

Bonne nouvelle pour les passagers d’Eurostar : il sera bientôt possible de téléphoner et surfer sur internet mobile dans le sens Londres-Paris. Eurotunnel vient en effet de signer un contrat d’une durée de 10 ans avec les opérateurs téléphoniques britanniques Vodafone et EE, pour qu’ils prolongent leur couverture 2G/3G dans le tunnel ferroviaire « Nord », par la mise en place d’une infrastructure optique dédiée. « La qualité de la communication sera équivalente à celle d’un appel passé de Paris, Londres, ou ailleurs en surface », promet Eurotunnel dans un communiqué. D’ailleurs, Vodafone et EE ont même l’intention d’offrir, par la suite, un service 4G.

Dans le sens Paris-Londres, les passagers d’Eurostar pouvaient déjà utiliser leurs smartphones et leurs tablettes. Le tunnel ferroviaire « Sud » a été couvert en juillet 2012 les opérateurs français Bouygues Télécom, Orange et SFR, juste avant le début des JO de Londres. Quand la couverture sera complète, les passagers pourront donc se connecter à l’aller et au retour. Sur l’un des trajets, il faudra évidemment prendre en compte des frais de roaming.

Selon Eurotunnel, offrir un service sans fil dans le tunnel sous la Manche est loin d’être une évidence, mais serait une véritable « prouesse technologique » avec à la clé de « multiples défis » à résoudre. Les travaux sont réalisés simultanément à la poursuite du trafic ferroviaire, dans un environnement confiné et répondant à des normes de sécurité particulièrement exigeante.

Lire aussi:

Les réseaux 2G et 3G français bientôt accessibles sous la Manche, le 06/03/2012
4G, TVA: ce qui vous attend chez les opérateurs en janvier 2014, le 07/01/2014

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Gilbert Kallenborn