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Compaq sort ses lames

Le fabricant texan commercialise ses premiers serveurs lames, les Proliant BL Line. Ils profitent des nouveaux processeurs basse consommation d’Intel et d’une administration centralisée

Pressés par les industriels de l’Internet depuis deux ans, les fabricants se pressent pour mettre leur offre de serveurs lames en place. HP a ouvert le feu avec les BC 1100, IBM suit en commercialisant les machines de RLX, en attendant de finaliser ses propres modèles. Pas en reste, Compaq emboîte le pas en créant une gamme complète Proliant BL, mono, bi et quadriprocesseurs.Pour l’heure, seuls les modèles monoprocesseurs, dénommés BL 10 E, sont disponibles. Un rack standard peut recevoir 280 BL 10 E. Pour ce faire, l’architecture est réalisée autour d’un processeur Pentium III ultra low voltage à 700 MHz (512 Ko de cache). Un bon point pour la consommation et la dissipation thermique. Surtout si l’on y ajoute un disque dur de 30 Go à seulement 4 500 tpm avec interface ATA/100.” Le disque dur servira la plupart du temps à charger le système d’exploitation et stocker les logiciels d’administration “, explique Arnaud Jannin, chef produit serveurs Compaq.Destiné principalement à l’accès aux pages Web ou à la gestion des DNS, l’essentiel du travail s’effectue pour ces serveurs depuis la RAM. D’où les 512 Mo de mémoire ECC livrés en standard et extensibles à 1024 Mo.Côté connexion, deux interfaces Ethernet 10/100 complètent l’arsenal. Pour l’installation, il faudra ajouter un tiroir contenant 20 serveurs (3U) et une baie d’interconnexion avec, au choix, des connecteurs RJ-45, RJ-21. L’interface Gigabit Ethernet sera disponible au printemps. Bien sûr, ventilateurs et alimentation sont redondants et extractibles à chaud.

Une solution destinée aux DataCenter

L’argument principal de ce type de serveur est le coût de possession. D’où un effort particulier sur le déploiement et l’administration. Un pack de déploiement rapide pour 10 n?”uds est livré avec les machines.Côté administration, Compaq joue la simplicité et l’accès distant : console graphique, diagnostic permanent des machines (via SNMP), entre autres. Petit plus, le texan a prévu une administration par grappes distinctes (serveurs Web, pare-feu, serveur DNS). Pour le système d’exploitation, les BL 10 E sont certifiés Linux Red Hat et Windows 2000.Il faudra débourser 2 590 euros pour un serveur, 4 760 euros pour le tiroir (avec ventilation et alimentation) et approximativement 2 700 euros pour l’interconnexion réseau. Selon Arnaud Jannin, l’amortissement se fait avec 10 serveurs au minimum.

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Fabrice Frossard