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Compaq recalé pour son retard par le consortium Cyber-Comm

Le clavier avec lecteur de carte à puce du constructeur texan accuse un retard de six mois.

Si les deux lecteurs de carte à puce Cyber-Comm sont disponibles depuis six mois – Covadis en a par exemple livré plus de 30 000 exemplaires – il n’en va pas de même de la solution de lecteur intégrée à un clavier de PC. Compaq devait en être le fournisseur exclusif. Fournissant ainsi une alternative moins encombrante pour l’internaute, celui-ci n’étant plus obligé de raccorder un périphérique tiers au port série ou USB de son micro-ordinateur. En amont, le constructeur texan avait effectué un travail d’intégration des spécifications édictées par les banques françaises. Son partenaire était Wave Systems. Cette société américaine apportait son coprocesseur cryptographique Embassy. But du jeu : signer le certificat de la transaction à l’intérieur du lecteur à l’aide d’une clé asymétrique d’un minimum de 1024 bits. La carte à puce française ne permettant pas une telle opération. Lors du lancement officiel de Cyber-Comm, le 18 avril dernier, à laquelle ces deux sociétés partenaires avaient été, bien entendu, conviées, Compaq annonçait fièrement la disponibilité de son clavier Cyber-Comm pour le 15 mai suivant. Cette date a dû être repoussée au mois de juin, pour enfin tomber aux oubliettes à l’approche de l’été. Raison invoquée : l’hésitation de Compaq à s’engager sur la phase de production industrielle. Toutefois, un prototype devait être présenté au salon Cartes 2000, avec un déploiement attendu pour… le printemps prochain. En attendant, Compaq vient aussi de perdre son exclusivité à la suite de l’attribution par Cyber-Comm d’une deuxième commande de clavier avec lecteur intégré à Logitech.

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Samuel Cadogan