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Chinoiseries entre guerriers

Pagodes, jonques et conspirations : un cocktail dépaysant pour ce jeu de stratégie.

La Grande Muraille ne s’est pas faite en un jour ! L’unification de l’empire du Milieu non plus… C’est pourtant à vous que revient cette formidable entreprise dans Trois Royaumes : le destin du dragon, d’Eidos. Qui, du féroce Cao Cao, du vertueux Liu Bei ou du conquérant Sun Quan prendra la tête de la Chine ? Si l’Histoire a sa réponse, faite d’alliances et de trahisons, ici, c’est à vous de choisir, et de revivre cette époque en incarnant l’un de ces seigneurs rongés par l’ambition. Ce jeu reprend tout ce qui a fait le succès de la stratégie sur PC. Construction, collecte de ressources, recherche de nouvelles technologies, diplomatie, édification d’une armée digne de ce nom : le chemin vers la victoire est ultraclassique. De même, la réalisation en 3D isométrique et la trop grande similitude entre les trois seigneurs déçoivent un peu, à l’heure d’un jeu comme Ground Control (l’un des ténors du genre, édité par Sierra). Mais la vraie bonne idée de Trois Royaumes tient dans la diversité de ses décors. La Chine n’a rien d’un petit lopin de terre, et ce sont plusieurs villes que vous devrez conquérir, puis gérer simultanément ! Un astucieux système de cartes multiples permet de passer de la vue d’une ville à celle de la région. Le tout dans une ambiance orientale agréablement dépaysante. Seul le scénario est sans surprise. Les habitués des champs de bataille retourneront vers l’Ouest voir ce qu’il y a de nouveau.


















































































 Le PC qu’il vous faut 
         Selon nos tests 
     Selon l’éditeur     Minimum   Recommandé 
 Processeur     P 233 MMX     PII 266   PIII 450 
           
 Mémoire vive     64 Mo     64 Mo   64 Mo 
           
 Lecteur de CD-ROM     8X     8X   12X 
           
 Espace sur le disque     300 Mo     700 Mo   700 Mo 
 



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Hugues Hovasse