Ce sont une fois de plus les mobiles qui ont poussé Cegetel en 1999. Au sein d’un chiffre d’affaires total de 4,07 milliards d’euros, les activités mobiles ont vu leurs ventes progresser de 37 % (3,7 milliards d’euros) et a multiplié son résultat d’exploitation par deux. Comme l’an dernier, c’est encore la téléphonie fixe qui a ” plombé ” le numéro deux français. Le chiffre d’affaires a, certes, doublé (334 millions d’euros), mais les pertes d’exploitation, bien que réduites de 40 %, demeurent sensibles (cf. schéma). Cegetel Entreprises, notamment, n’aura pas atteint les objectifs fixés. Selon Vivendi, cette branche a réalisé un chiffre d’affaires de 175 millions d’euros – un doublement par rapport à 1998, mais Cegetel avait plutôt misé sur un triplement. En septembre dernier, Vivendi avait expliqué, lors d’une conférence financière, que la branche entreprises serait “moins agressive en termes de pénétration” et “plus sélective sur les contrats et les clients”. Sur l’ensemble de ses activités, Cegetel prévoyait, en septembre dernier, de ne pas atteindre l’équilibre net.
Les résultats 1999 ont donné l’opportunité au directeur général, Philippe Germond, de préciser que Vivendi pourra acquérir la moitié de la participation de Mannesmann dans Cegetel (7,5 %) grâce à un droit de préemption de premier rang. Et de préciser que le portail d’accès Internet MAP, annoncé par Vivendi et Vodafone, n’est pas contraire au pacte d’actionnaires de Cegetel, qui interdit la création d’activités concurrentes à Cegetel en France. Philippe Germond a précisé que ce pacte ne portait pas sur les activités Internet. Mais il semblerait qu’une clause inclue bien les ” services télécoms “, ainsi que la fourniture de services et d’accès Internet, et qu’elle interdirait bien à Vivendi et à Vodafone de créer leur portail MAP. Dans ce cas, BT pourrait s’opposer à sa création
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