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Capitaliser le savoir de l’entreprise

Tirer parti d’une gestion cohérente de l’information et des savoirs de l’entreprise doit permettre d’être plus compétitif sur son marché.

Connaissances et expériences sont difficiles à optimiser, organiser, diffuser et partager. C’est néanmoins le souci des entreprises françaises, de plus en plus nombreuses à investir dans la capitalisation du savoir, à l’exemple des Anglo-Saxons. La deuxième et dernière étude réalisée par Arthur Andersen, Trivium et Valoris met l’accent sur la maturité des dirigeants, convaincus de l’intérêt stratégique et opérationnel de la gestion des connaissances. On veut tirer parti d’une gestion cohérente de l’information, avec pour objectif d’être plus compétitif sur son marché. Les projets de gestion des connaissances visent, en premier lieu, à mieux maîtriser le capital intellectuel de l’entreprise. Ensuite, à mieux cerner l’environnement concurrentiel, et, enfin, à améliorer la qualité d’information sur les clients. Sans oublier le développement et la gestion des diverses expertises métier de l’entreprise.Mais si le bien fondé de la mise en place d’un projet de gestion des connaissances est largement admis, la volonté faiblit souvent au moment de passer à l’action. On est encore loin en France de systématiser la démarche et de lui consacrer toutes les ressources nécessaires. Il faut auparavant dépasser les ambiguïtés, la méfiance voire les réticences des directions générales. Et vaincre le scepticisme qui subsiste sur les bénéfices d’une capitalisation du savoir-faire de l’entreprises et la logique de partage des connaissances. Souvent délicats d’un point de vue politique, ces projets exigent bien des négociations internes. Un frein encore important à leur déploiement.

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Clarisse Burger