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Bonpoint déjoue les pièges de l’intégré

Mal partie, la PME sait désormais ” qui fait quoi ” dans sa chaîne de traitement.

Saut d’obstacles. L’équipement d’une PME-PMI en progiciel de gestion intégré (PGI) se résume souvent à cela. Bonpoint, distributeur de vêtements de luxe pour enfants, n’a pas échappé à la règle. L’équipement du siège et des trente-six boutiques quasiment achevé aura coûté environ 3 millions de francs (voir encadré). Contrainte initiale : administrer la production, les stocks et le siège avec des informations – enfin – consolidées.
Au départ du projet, au milieu de 1998, la tâche s’annonçait rude. Le choix malheureux d’un prestataire pour l’assistance à maîtrise d’ouvrage a fait prendre six mois de retard. Il a donc fallu repartir – avec l’aide de Deloitte, cette fois – sur des bases plus saines. L’idée de départ consistant à se doter d’un logiciel ” simple ” a très vite été abandonnée pour une solution complète – Colombus, de Timeless. Elle comprend notamment des modules de gestion des stocks, de la facturation, des fournisseurs et des terminaux points de vente.

“Nous avons complètement réorganisé les services centraux, explique Thomas Cohen, responsable informatique et logistique de Bonpoint. Par ailleurs, toute la cha”ne de traitement a été rationalisée. Nous savons maintenant qui fait quoi.”De la création du patron à la livraison en boutique, en passant par le pilotage d’une production sous-traitée, les postes sont désormais clairement définis.
Malgré tout, admet Thomas Cohen, “les produits sont parfois entrés dans le système après avoir été livrés en boutique, et non pas dès leur réception”. Problème élémentaire et difficile à prévoir, qui supposera une plate-forme de réception plus efficace : locaux plus grands et davantage d’opérateurs de saisie, sans doute. Une fois ces difficultés surmontées, Bonpoint envisage de lancer son site marchand et de connecter ses stocks au Web.

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Philippe Billard