Passer au contenu

BlackBerry accuse Facebook, WhatsApp et Instagram de violation de brevets

La société attaque le groupe Facebook en justice pour avoir copié la technologie de BlackBerry Messenger sur ses différentes plateformes.

L’accusation est grave. BlackBerry reproche à Facebook, et ses filiales Instagram et WhatsApp, d’avoir violé les brevets qu’il détient sur l’encodage des messages. Des technologies issues de BlackBerry Messenger, une application propriétaire de messagerie instantanée utilisant Internet pour envoyer et recevoir des appels vidéos ou chater. L’entreprise affirme également être à l’origine de fonctionnalités aussi répandues que les notifications ou la possibilité de taguer des personnes dans des photos.

“Nous avons beaucoup de respect pour Facebook et l’importance qu’il accorde aux capacités des messageries électroniques, dont certaines ont été inventées par BlackBerry”, a déclaré non sans ironie Sarah McKinney, porte-parole de BlackBerry dans un communiqué.

Facebook dément

La société aurait été en discussions avec le groupe Facebook depuis plusieurs années à ce sujet. Devant l’impossibilité de parvenir à un accord, elle tente maintenant d’obtenir une injonction contre le réseau social, ainsi que des dommages-intérêts pour les pertes encourues. Mais elle n’a pas communiqué le montant estimé. Elle souhaite, par ailleurs, établir un partenariat avec Facebook, Instagram et WhatsApps, selon le communiqué. Ex-star des smartphones, BlackBerry s’est recentrée récemment sur les logiciels de sécurité et d’assistance aux entreprises.

Facebook a démenti à l’AFP ces accusations. Selon Paul Grewal, directeur adjoint du service juridique de Facebook, la situation délicate de l’entreprise BlackBerry expliquerait cette action en justice. “Après avoir arrêté d’innover, BlackBerry cherche désormais à taxer l’innovation des autres. Nous avons l’intention de nous battre“, a-t-il ajouté avec condescendance.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


La rédaction avec AFP