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BEA Systems tient à consolider son avance

Lors de sa conférence utilisateurs, l’éditeur a fait valoir les quelque cinq mille applications désormais disponibles sur Weblogic.

Seuls quelques éditeurs ont les moyens d’être présents sur plusieurs serveurs d’applications” a lancé Bill Coleman, patron de BEA Systems, numéro un mondial dans ce domaine. D’où les parts de marché inférieures à 10 % dont devront, selon lui, se contenter ses concurrents, à l’exception d’IBM, qui, toujours d’après Bill Coleman, serait en train de rattraper son retard, mais pas encore en matière de déploiement d’EJB (Enterprise Java Beans). Sur ce sujet, il entend d’ailleurs tuer dans l’?”uf le scepticisme ambiant concernant leur utilisabilité : “Sur cent des plus grandes sociétés mondiales que nous avons sondées, 84 % ont déployé en moyenne neuf applications EJB, et certaines en auront une centaine d’ici la fin de l’année.”

L’intégration d’applications d’entreprise en ligne de mire

Pour BEA, l’enjeu consiste désormais à consolider ses arrières. D’un côté, le lancement de Weblogic Integration Server ouvre une offensive en direction des éditeurs d’EAI grâce, notamment, au standard JCA 1. 0 (J2EE Connector Architecture). De l’autre, BEA lève le voile sur Portal Server 3. 0, afin de fédérer autour de Weblogic les points d’entrée au système d’information. Parallèlement, il rallie plus de neuf cents éditeurs et sociétés de services à ses nouveaux programmes d’affiliation, tout en préparant des initiatives pour faire entrer Java dans la programmation d’entrée de gamme et, de ce fait, contrer Visual Basic sur les services web. Un marché qui, si l’on en croit Bill Coleman, n’atteindra pas sa maturité avant dix-huit mois. Il sest toutefois voulu plus confiant sur les perspectives du marché français, où le site Sncf. fr, numéro un local du commerce électronique, a tout récemment adopté Weblogic.

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Samuel Cadogan