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Apple ira bien au procès contre Qualcomm

Le fabricant de processeur espérait un règlement à l’amiable du conflit qui l’oppose à la marque. Mais Apple tient à passer devant la justice.

« En passe d’être résolu ». Le CEO de Qualcomm Steve Mollenkopf s’est montré confiant la semaine dernière quant à l’issue pacifique de la bataille qui oppose son entreprise à Apple depuis près de deux ans. C’est raté. Un avocat d’Apple vient de déclarer au San Diego Union-Tribune que les deux parties auraient besoin d’un procès. Cela concorde avec la thèse selon laquelle Apple n’avait pas envisagé de scénario de réconciliation, comme l’avançait déjà l’agence Reuters il y a un mois.

« Il y a eu malheureusement récemment des articles prétendant que les parties étaient proches d’un règlement mais ce n’est pas vrai. Il n’y a pas eu de discussions depuis des mois », a déclaré l’avocat William Isaacson, d’après 9to5Mac.

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Qualcomm espérait la reprise de relations commerciales

La date du procès a déjà été fixée par le juge Curiel en charge de l’affaire. Rendez-vous le 15 avril prochain devant la cour fédérale de San Diego. Tout au long de cette bataille juridique, Steve Mollenkopf est resté optimiste quant au potentiel de reprise des relations commerciales entre les deux adversaires. Dans une interview accordée à CNBC, Mollenkopf a même déclaré que Qualcomm aimerait travailler avec Apple sur les technologies 5G.

Rappelons que c’est Apple le premier qui a porté plainte contre Qualcomm en janvier 2017, l’accusant de surfacturer les composants et les licences de ses puces modem.  De son côté, Qualcomm allègue qu’Apple lui aurait volé des secrets commerciaux pour les transmettre à Intel et que la marque continue d’utiliser indument ses logiciels sans en payer les droits. D’autres procédures judiciaires sont en cours ailleurs dans le monde. Mais Qualcomm doit faire face parallèlement à une procédure intentée début 2017 par la Federal Trade Commission lui reprochant des pratiques anti-compétitives pour maintenir sa position dominante sur le marché des puces de smartphones.

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Amélie CHARNAY