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Antennes relais : les associations en appellent à la mairie de Paris

Alors que les travaux sur la charte relative aux antennes relais reprennent, les associations exhortent la Mairie à résister à la pression des opérateurs de téléphonie mobile.

La mairie de Paris doit rester ferme face aux opérateurs de téléphonie mobile français. C’est le souhait exprimé par les associations Agir pour l’environnement et Priartem (*), alors que les négociations sur la charte
relative aux antennes relais sont sur le point d’aboutir.Cette charte, élaborée par la mairie de Paris, doit réglementer l’implantation des antennes relais et répondre aux inquiétudes des habitants de la Capitale.’ Nous avons de bonnes raisons de penser que les opérateurs ne vont pas signer la charte proposée par la Mairie et qu’ils vont remettre en cause des éléments essentiels ‘, confie Stéphen Kerckhove,
membre d’Agir pour l’environnement. Ils ont peur que cet accord fasse boule de neige dans les autres villes et conduise à la multiplication des contraintes pour l’installation de nouvelles antennes ‘.

Suspendre les antennes à risque

Au nom de la santé publique, les associations réclament la création d’un périmètre de sécurité à proximité des sites sensibles (écoles, hôpitaux, crèches, …), une diminution des seuils d’exposition des antennes
relais, et la mise en place d’une réelle concertation entre la population et les opérateurs avant l’installation de nouvelles antennes.’ La mairie de Paris doit tenir bon sur ces trois points. Nous invitons aussi les opérateurs à faire preuve de lucidité et à abandonner leur logique jusqu’au-boutiste ‘, martèle Stéphen Kerckhove.
Si les opérateurs s’obstinent, nous demanderons à la Mairie de suspendre les conventions de toutes les antennes proches des sites sensibles. ‘Selon le responsable dAgir pour l’environnement, près d’une antenne sur deux est implantée sur le patrimoine de la Mairie, dans le cadre d’une convention signée avec elle et renouvelée tous les ans.Pour l’instant, la Mairie ne se prononce pas sur le recours éventuel à ce moyen de pression. ‘ Les associations font leur travail de pression. Pour l’instant, nous poursuivons les négociations avec les
opérateurs, que nous devons rencontrer dans le courant du mois de février. Si la discussion n’aboutit pas, nous verrons alors ce qu’il convient de faire
‘, indique Karim Lapp, conseiller chargé des dossiers relatifs au
développement durable à la mairie de Paris.(*) Pour une réglementation des implantations d’antennes relais de téléphonie mobile

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Stéphane Long