Passer au contenu

AMIDiag 6.0 dresse le bilan de santé des PC

L’utilitaire de diagnostic d’American Megatrends teste le fonctionnement des différents composants matériels d’un PC.

Que ce soit pour assembler une nouvelle machine ou pour donner un coup de jeune à un vieux micro, la première étape consiste à établir un état des lieux du PC. La documentation n’étant pas toujours disponible, il faut parfois utiliser des logiciels qui, à l’image d’AMIDiag 6.0, détectent les différentes parties du système et vérifient leur bon fonctionnement. American Megatrends Inc. (AMI), plus connu pour ses bios, propose un outil austère, mais efficace, pour accomplir cette mission. Dialoguant au plus bas niveau avec la machine, il n’accepte que le DOS en mode réel. Il faut donc redémarrer Windows en imposant le mode console.
Le premier reproche concerne l’installation. La documentation à ce sujet est des plus rudimentaires. Les deux disquettes doivent être installées sur le disque dur pour que le programme puisse être lancé depuis DOS. NT et les partitions NTFS ne peuvent donc pas être utilisées. Un fonctionnement à partir d’une disquette de démarrage aurait été préférable. Autre contrainte, il faut charger en mode réel les différents pilotes, comme l’interface SCSI, le MSCDEX pour les lecteurs de CD-ROM, les interfaces pour la carte son, si l’on veut les tester.

La palette des composants reconnus est étendue

Une fois installé, AMIDiag présente une interface intuitive, qui permet de sélectionner un type de test particulier ou de les passer en mode automatique. La palette des composants reconnus est vaste. Elle accepte les disques IDE et SCSI, les mémoires SDRAM ou Simm, le clavier, la souris ou encore la carte son. Deux bouchons, l’un pour la sortie parallèle, l’autre pour la série, permettent de contrôler le fonctionnement des ports d’entrées-sorties. Nous avons testé ce logiciel avec différents types de matériels (vieux ordinateurs EISA et machines récentes bi-Pentium). Dans tous les cas, AMIDiag a reconnu la configuration, allant jusqu’à lire l’adresse MAC de la carte réseau ou le type de processeur graphique présent sur une carte mère, et pourtant désactivé ! On regrettera cependant qu’il ne soit pas encore plus précis sur les types d’équipements, tels l’UART du processeur série ou le modèle de la carte graphique. Signalons enfin qu’il n’est pas rare que le programme s’arrête lorsqu’il tente de détecter certains sous-systèmes, comme cela a été le cas sur notre serveur Dell.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


CHRISTIAN JULLIEN