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Ambitions européennes pour les équipes d’EBC

Edition, services, distribution, formation : EBC conjugue de plus en plus ses expertises au mode européen. Pour continuer d’asseoir ses ambitions, l’entreprise strasbourgeoise table sur l’arrivée de quatre-vingts nouveaux collaborateurs.

EBC est alsacienne. Nous avons donc des ambitions européennes.” Des ambitions qui collent au sigle de l’entreprise (EBC pour European Business Computer), et qui se sont déjà, pour partie, concrétisées. “Cette construction a démarré avec une présence forte en Allemagne ainsi qu’en Suisse”, rappelle Pierre Burg, le PDG. Au menu des projets de cette année : l’Europe du Sud. “Nous attaquerons le Royaume-Uni en 2001.” Les visées d’EBC ne sont pas seulement territoriales. “L’extension de notre présence géographique s’accompagnera du renforcement de chacun de nos pôles de compétences. Nous cultivons également l’ambition d’être multiexpert.” Edition, formation, services et distribution seront donc simultanément dynamisés. “Nous venons, par exemple, de lancer auprès des grands comptes en Suisse, en France et en Allemagne, un système de commerce électronique.” Dans ce domaine, EBC a joué les alliances. “Nous avons un partenariat avec Point Technology, une société américaine qui vend par le commerce électronique des systèmes informatiques et qui réalise environ 6 milliards de francs de chiffre d’affaires sur le territoire américain.”

Une mobilité de carrière de la masse salariale

C’est avec la même sérénité affichée que l’entreprise strasbourgeoise affronte la concurrence dans les autres secteurs d’activité. “Certes, dans l’édition, il y a Cegid, Oracle Financials, CCMX ; dans le service en infogérance, EDS et Atos ; dans la distribution et l’architecture système, Econocom et Allium ; dans la formation, Adara. Mais notre atout, c’est d’avoir une approche globale depuis le développement jusqu’à la formation. Nous sommes à la fois les ouvriers et les architectes de l’information.” EBC compte d’ailleurs sur la diversité de ses activités pour répondre aux attentes de mobilité de carrière de ses collaborateurs. “On peut, chez nous, être formateur un jour et consultant le lendemain.” Dans cette entreprise qui compte 60 % d’ingénieurs et 40 % de techniciens, la formation d’origine importe peu. “Un technicien de maintenance (entretien et réparation d’imprimantes laser) est devenu ingénieur système et développe désormais des architectures réseaux.” Les glissements de spécialité sont également possibles. Un ancien expert dans le domaine télécoms se penche dorénavant en tant que chef de projet sur l’e-commerce en environnement Java.

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Annick Le Berre