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Amadea 3 simplifie l’ETL

Le logiciel d’ETL d’ISoft se caractérise par sa facilité d’emploi ainsi que par ses multiples options de paramétrage.

Longtemps réservés aux grands comptes disposant d’équipes de développeurs expérimentés, les ETL (outils d’extraction et de transformation de données) se démocratisent. Amadea 3 d’ISoft en est l’illustration. Destiné autant à l’alimentation des bases de données d’un data warehouse qu’à l’agrégation de données pour l’analyse décisionnelle, ce logiciel est composé d’un module d’exécution et d’un studio de conception des processus. Si le premier, installé sur un serveur Windows 2000, se déclenche par une simple commande de script, le second, fonctionnant sur PC avec Windows 2000 ou NT, constitue le c?”ur du logiciel. Entièrement graphique, il permet, à l’aide de la souris, de définir les enchaînements de tâches nécessaires à l’extraction et à la transformation des données. Nous l’avons testé sur un Pentium 4 à 2 GHz, doté d’1 Go de RAM et nous avons créé les opérations pour analyser l’impact de campagnes marketing.

Une interface conçue pour travailler avec la souris

Au premier abord, l’interface d’Amadea 3 surprend par sa concision. Tout a été conçu pour une utilisation à la souris. À gauche de l’écran, des icônes symbolisent les connecteurs d’accès aux bases sources. Un glisser-déplacer sur le plan de travail central donne accès aux données de fichiers texte, Excel, de tables Oracle, Microsoft SQL Server, IBM DB2 (en mode standard) et à des fichiers d’événements de serveurs web. Dans notre test, la base d’origine réunissait 20 000 clients et leur historique d’achats selon les dates, les numéros de produits et les quantités vendues. Celles-ci sont d’ailleurs aussi stockées dans les tables de notre base et représentent un total de 5 millions de transactions. Amadea propose, préalablement à toute opération, des fonctions de prévisualisation des tables avec leurs statistiques descriptives. Il offre également la possibilité de mettre en forme les enregistrements. Fait saillant, le logiciel effectue une copie partielle ou intégrale des données dans sa mémoire cache et ne travaille pas directement sur les tables ou les fichiers originaux. Il nécessite ainsi un espace disque important, mais n’est pas dépendant d’un moteur de base de données particulier.L’étape suivante consiste à paramétrer les transformations à l’aide d’opérateurs symbolisés eux aussi sous forme d’icônes. Une trentaine d’opérateurs permettent d’effectuer diverses opérations sur les données ou les métadonnées stockées dans les tables (création de champs, union, tableau croisé…). Ainsi, nous avons pu réaliser facilement une agrégation de données intervenant dans le processus global de transformation. Cette agrégation regroupe des clients sur une période définie afin de calculer un chiffre d’affaires.Autre option, Amadea permet de relier des tables différentes par le biais de jointures. Comme avec l’agrégation, il suffit alors de relier les icônes des bases d’origine par un trait, et de saisir, dans les fenêtres d’un assistant, le type de jointure et les champs communs entre les tables qui serviront de base à l’opération. Par ailleurs, des fonctions mathématiques autorisent des traitements précis, comme la manipulation de dates. Il ne reste ensuite qu’à définir le format de sortie des résultats par le choix du symbole correspondant au logiciel choisi : fichier Excel, CSV, ou XML. Chaque opération fait l’objet d’un retour de la part du logiciel, celui-ci signalant si le traitement est possible. Une fois réalisé, l’ensemble du processus est stocké par Amadea sous forme de fichier XML réutilisable. Il sera lu ensuite par le module d’exécution du serveur de production.

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