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Akamai héberge les droits numériques des sites Web

L’éditeur s’appuie sur Microsoft DRM pour verrouiller les contenus payants. Il héberge lui-même les serveurs Windows Media pour ses clients.

La gestion des droits numériques (DRM) renaît de ses cendres. Presque enterrés, car annoncés trop tôt au début des années 2000, les outils de DRM reprennent du service avec le développement des contenus payants et le succès de systèmes
comme iTunes (au DRM propriétaire).‘ Nous avons opté pour un système de DRM accessible au plus grand nombre, en l’occurrence celui de Microsoft ‘, explique Thierry Curis, responsable produit streaming chez Akamai. La
société propose en effet une option de DRM aux éditeurs de sites dont le contenu est diffusé au travers du réseau Akamai (plus de 15 000 serveurs de cache dans le monde). Et ce, sans installation complexe, puisque c’est Akamai qui
héberge les serveurs Windows Media DRM et se charge de diffuser les licences aux internautes (une interface d’administration est tout de même accessible à l’éditeur).

Des licences variées

Les licences sont diverses : il peut s’agir de licences à usage unique (voir une vidéo, par exemple), pour une durée limitée, pour un nombre donné de connexions, en lecture et/ou en enregistrement… A
l’entreprise de déterminer, avec Akamai, le mode de distribution adéquat.Les fichiers multimédias concernés, exclusivement encodés au format Windows Media, doivent être chiffrés en amont (ou en direct) par WM DRM et mis en correspondance avec la base d’abonnés de l’éditeur du site. Celui-ci
gère lui-même la partie paiement des contenus. Les clés de licence WM DRM sont envoyées aux internautes par Akamai.

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Julie de Meslon