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AD42 place les espaces publicitaires dans les étals de son marché

Cette start-up vise les petites structures exclues des régies. Elle permet aux éditeurs de proposer leurs espaces et aux annonceurs de choisir leurs supports.

La plate-forme pourrait être comparée à une régie en ligne simplifiée. Ici, ni CPM (coût pour mille affichages), ni minimum de pages vues par mois : la plate-forme est censément ouverte à n’importe quel site éditeur ou
annonceur.‘ Nous l’avons voulue la plus simple possible pour la rendre accessible aux petits annonceurs et à ceux qui débutent dans la publicité en ligne ‘, précise Laurent Bazet, cofondateur
et ancien président d’eStat. Les éditeurs qui souhaitent vendre des espaces s’inscrivent gratuitement sur AD42.com.Au travers d’une interface dédiée, ils précisent eux-mêmes l’emplacement et le format qu’ils proposent, ainsi que leurs tarifs, mis en correspondance avec leur nombre de pages vues par mois. Aux annonceurs de
choisir les sites supports les mieux adaptés en fonction des offres présentées.

Paiement à la durée

Spécificité d’AD42, les publicités sont facturées à la durée de présence sur le site et non au nombre d’affichages ; un modèle banni par l’e-publicité classique. ‘ Pour un néophyte,
c’est plus facile que de gérer du CPM ou du coût au clic. Il n’y a pas de contraintes de ciblage. Après avoir payé en ligne une campagne de sept jours, par exemple, il lui suffit d’envoyer le lien vers son annonce, qui sera donc
visible une semaine, sans surprise ‘,
explique Laurent Bazet.AD42 ne gère pas encore les bannières graphiques : elle vend des liens publicitaires. A ne pas confondre avec des liens sponsorisés, puisqu’ils ne correspondent pas à des mots-clés achetés aux enchères. Ce sont juste des
annonces textuelles.Il faudra quelques mois pour qu’AD42 propose des formats graphiques et un outil de création de bannières pour les annonceurs. Proche dans le principe des plates-formes d’affiliation, AD42 n’a pas le même
objectif : ‘ Il n’y a pas de notion de motivation de ses partenaires. Le but est de s’offrir une visibilité, y compris sur de petits sites locaux, ce qui peut intéresser les gros annonceurs qui ne disposent
pas de ce type de cibles avec une régie ‘,
conclut Laurent Bazet.

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Julie de Meslon