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Actus pro en bref

Icann : l’expérience démocratique fait long feu ?” Le Minitel s’ouvre à la concurrence ?” Le Sénat veut des bandits manchots virtuels ?” Lycos lance son offre de référencement express ?” Tchooze.com
s’institutionnalise ?” Egg rassure le marché sur la qualité du crédit ?” dix-neuf propositions pour numériser le patrimoine culturel ?” Le sud de la Chine victime des déchets informatiques

Icann : l’expérience démocratique fait long feu

Stuart Lynn, le président de l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), propose une restructuration complète de cet organisme indépendant. Il espère ainsi résoudre les problèmes de légitimité qui handicapent cette
association de droit américain depuis sa création en 1998. Lors d’une réunion à huis clos, Stuart Lynn a ainsi suggéré l’abandon de l’élection de certains membres du conseil d’administration par les internautes et la nomination à leur place de
représentants des gouvernements.Si elle était validée cette décision marquerait un tournant radical dans la vie de l’ICANN. Les internautes seraient mieux représentés par le biais de leurs gouvernements respectifs que par l’intermédiaire d’
élections mondiales coûteuses qui n’aboutissent pas forcément à une bonne représentation et la réforme permettrait d’assurer un financement plus stable, a-t-il ajouté en substance.” Nous aurions la souplesse et la force d’une entreprise privée alliées à l’idée que seuls les gouvernements peuvent représenter l’intérêt général “, a déclaré Stuart Lynn à Reuters.


Ce projet a immédiatement soulevé les protestations de certains membres du conseil d’administration directement élus par des internautes. ” Nous venons de vivre l’équivalent de l’abolition du Congrès par le président des
Etats-Unis
 “, a déclaré Karl Auerbach, représentant d’internautes d’Amérique du Nord.

Le Minitel s’ouvre à la concurrence

Un récent décret paru au Journal officiel modifie la composition du Conseil supérieur de la télématique (CST) et avalise ainsi l’ouverture du secteur (minitel et audiotel) à la concurrence. Dans les textes, ” France
Télécom “, laisse désormais la place aux ” opérateurs “.


Le CST regroupe en son sein des représentants de la presse, des moyens télématiques, des utilisateurs, et de France Télécom. Auxquels viennent maintenant se joindre trois représentants des ” principaux groupements ou
syndicats d’opérateurs
“.

Le Sénat veut des bandits manchots virtuels

Dans
un rapport sur les jeux d’argent en France, le sénateur François Trucy appelle à ce que l’Etat
légalise ” et ” autorise ” les casinos en ligne. Il fustige même ” l’immobilisme de l’Etat censeur et rentier [qui] privilégie la protection de
l’ordre public et

le maintien du statu quo, au détriment de l’adaptation aux mutations en cours et au mépris des évolutions de la demande”. Il préconise ainsi
la création d’une autorité de régulation indépendante en cas d’extension de la sphère des jeux (dans les bars, sur Internet…) “. Cependant, les inquiétudes concernant les risques de
blanchiment d’argent liés à ces activités bloquent toujours l’ouverture de ce marché. Tant au niveau national qu’européen.

Lycos lance son offre de référencement express

Terra Lycos est le dernier en date des moteurs de recherche à faire payer les sites Internet pour être inclus dans ses résultats. Contre paiement d’une redevance, Terra Lycos proposera aux propriétaires de sites Web une inclusion
garantie dans son index sous 48 heures. Le moteur de recherche du géant Internet espagnol Terra tente ainsi, comme de nombreuses autres entreprises Internet, de passer à des systèmes de recherche payants en raison de la forte baisse des revenus
publicitaires.Tom Wilde, directeur général des services de recherche pour Terra Lycos, a déclaré que les services payants équilibreraient le ” business model ” de l’entreprise et augmenteraient ses revenus. Lycos compte toucher les
sites Internet de petite et moyenne importance avec son service payant, qui utilise la technologie de son partenaire Fast Search & Transfer (FAST). En rendant payants leurs services, les moteurs de recherche prennent le risque de mécontenter les
internautes qui pourraient penser que leur recherche est biaisée.

Tchooze.com s’institutionnalise

Quelques mois après sa reprise par Mediasystem (pôle RH de Publicis) Tchooze.com a perdu un peu de son âme. Fini les contributions (anonymes et modérées) de salariés sur la vie de l’entreprise. Les 4000 messages laissés par les
internautes ont disparu de la circulation.


En lieu et place, la nouvelle version du site a tout d’une plaquette institutionnelle sans grand relief, où l’on propose aux candidats de poser directement leurs questions à l’entreprise de leur rêves. Si, en apparence le concept est le
même : construire un dialogue entre le salarié et son entreprise, le souffle qui avait fait le succès d’estime de Tchooze.com (adaptation française du site américain Vault.com, toujours en activité), n’est malheureusement plus d’actualité.

Egg rassure le marché sur la qualité du crédit

Egg, la plus grande banque européenne sur Internet et la première du secteur à enregistrer un bénéfice en novembre 2001, a cherché à rassurer le marché en affirmant que la qualité du crédit demeurait très bonne malgré une hausse de ses
provisions pour créances douteuses.


Egg, détenue à 79 % par la compagnie britannique d’assurances, Prudential, a également annoncé qu’elle avait réduit comme prévu sa perte annuelle et enregistré une forte hausse du nombre de ses clients, qui dépasse désormais deux millions.

Dix-neuf propositions pour numériser le patrimoine culturel

Bruno Ory-Lavollee, conseiller référendaire à la Cour des comptes, a remis le 6 février denier à la ministre de la Culture et de la Communication, Catherine Tasca,
son rapport sur ” la diffusion numérique du patrimoine, dimension de la politique culturelle “.


Au programme, dix-neuf propositions où il est question des aspects juridiques et techniques de la numérisation du patrimoine. Ainsi que du rôle central que peuvent jouer dans ce domaine les diverses actions menées par les collectivités
locales. Le rapporteur plaide ainsi pour un développement de l’interopérabilité des différents projets en cours de réalisation.

Le sud de la Chine victime des déchets informatiques

Les déchets de composants électroniques envoyés à des pays en voie de développement comme la Chine et l’Inde pour être recyclés et stockés ont des conséquences néfastes sur la santé et l’environnement, selon une étude.


Le rapport, établi par le Basel Action Network et la Silicon Valley Toxics Coalition, prend comme exemple la ville de Guiyu, dans le sud de la Chine, où des ” e-déchets “?” écrans d’ordinateurs, imprimantes ?” sont
démantelés sur des centaines de sites. ” Une part importante de ces déchets (…) n’est pas recyclée mais est simplement jetée à ciel ouvert, sur les berges des rivières, des étangs, des marais, dans les rivières et les canaux
d’irrigation
“, selon le rapport. Du verre et du plomb présents dans les tubes cathodiques, des circuits imprimés brûlés ou attaqués par l’acide et des cartouches dencre font partie des déchets retrouvés à Guiyu.

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La rédaction