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3 – La montée en puissance de fonctions multimédias

Des gadgets Internet, une compatibilité DNLA, des ports USB… Mais au fait concrètement ça apporte quoi ?

Les fonctions multimédias ont cette année le vent en poupe avec un nombre grandissant de modèles équipés d’un port Ethernet et d’une interface spécifique pour accéder à certains widgets en ligne. Des services fournis essentiellement par Yahoo! (Actualités, Météo, Flickr, Bourse, Horloge…) et Google (YouTube, Picasa, Météo, Horloge, eBay…). Rien de renversant pour l’instant. Rien en tout cas qui ne valent vraiment la peine de s’enquiquiner à brancher le téléviseur sur la box de son fournisseur d’accès à Internet. D’autant que le pilotage à la télécommande est loin d’être un sinécure et que les possibilités se révèlent vraiment limitées une fois que l’on a fait le tour de la question. Au final, il ne s’agit là que de quelques gadgets sympathiques qui permettront peut-être de trouver le temps un peu moins long pendant les pages de pub ou durant la mi-temps des matchs de foot.

DNLA, un gage d’interopérabilité mais pas de compatibilité DivX

Les téléviseurs certifiés DLNA (Digital Living Network Alliance), eux, réservent d’autres surprises. Car la certification DLNA ne signifie absolument pas que le téléviseur est capable de lire différents fichiers audio, photo et vidéo. On sait seulement que le téléviseur pourra s’intégrer au sein du réseau domestique et communiquer avec d’autres appareils DLNA, c’est à dire un disque dur connecté en réseau, un PC… C’est un gage d’interopérabilité. Et c’est tout ! Chaque constructeur définit ensuite le ou les formats que son appareil pourra lire. Ainsi, la plupart des modèles certifiés DLNA sortis en fin d’année dernière (comme le 42PFL9803 de Philips, ou encore les séries Z4500 ou W4500 de Sony) sont incapables d’accéder à autre chose que des fichiers JPEG et MP3. Et franchement, à quoi bon écouter des MP3 sur les enceintes minuscules d’un téléviseur ? Sans compter que seuls les fichiers MP3 non protégés peuvent être lus. Tous les contenus verrouillés par DRM sont inaccessibles. Un comble ! Et ce, y compris sur les nouvelles générations de téléviseurs comme le Samsung LE40856. Ces nouvelles générations prennent toutefois en charge certains formats vidéo, dont le Mpeg-1, le Mpeg-2 (SD/HD), le DivX et le Mpeg-4/H.264 (SD/HD). Mais tout n’est pas encore parfait, puisque certains formats de sous-titres ne sont pas décodés et que les copies numériques protégées de certains films (offertes en téléchargement gratuit surcertains sites de VoD) ne sont pas lisibles non plus.

Un port USB peut en cacher un autre

C’est à peu près la même rengaine du côté des ports USB et des lecteurs de cartes mémoire disponibles sur le flanc des derniers téléviseurs. La compatibilité vidéo commence à gagner, mais il faudra encore prendre le temps d’éplucher le mode d’emploi de l’appareil pour savoir quels sont les formats supportés par ces deux entrées. C’est tout simplement scandaleux. Et là, ce ne sont pas les constructeurs qui font mal leur boulot, mais les revendeurs qui vendent des téléviseurs comme ils vendraient un kilo de tomates. Juste en mettant le prix au kilo…

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Eric Le Ven