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Test Panasonic GX1 : un bon hybride expert déjà bien doté en optiques

Solidité et bonnes performances : ce GX1 plaira d’autant plus aux experts que son catalogue d’optiques est déjà riche.

L'avis de 01net.com

Panasonic Lumix GX1

Les plus

  • + Compact et robuste
  • + Capteur de 16 Mpix
  • + Ecran tactile
  • + Deux touches paramétrables

Les moins

  • - Une seule molette
  • - Pas de viseur intégré (en option)
  • - Nouvelle prise propriétaire pour le viseur électronique

Qualité photo

3.5 / 5

Qualité vidéo

2.5 / 5

Réactivité

3.5 / 5

Ergonomie et finition

4 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Autres critères et mesures

4.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 06/12/2011

Voir le verdict

Fiche technique

Panasonic Lumix GX1

Monture (baïonnette) Micro 4/3
Format de capteur 4/3
Définition du capteur 16 Mpx
Type de capteur Live MOS
Sensibilité ISO min 100
Voir la fiche complète

Panasonic Lumix GX1 : la promesse

A l’automne 2009, Panasonic lançait le GF1, un hybride qui troquait le look de reflex pour celui d’un compact. Nous avions beaucoup aimé l’appareil, qui avait connu son petit succès auprès des photographes avertis et des pros. Une réussite due autant à sa compacité qu’à son excellente focale fixe 20 mm (équivalente à un 40 mm), très lumineuse, qui fournissait de superbes images. Depuis, la gamme GF s’est éloignée des experts, lesquels se languissaient d’un véritable successeur du GF1. Ils ont été entendus, puisque celui-ci a enfin un héritier : le GX1.

Panasonic Lumix GX1 : la réalité

Le GX1 n’est pas là pour bousculer les codes : il possède peu ou prou le même gabarit que son prédécesseur. Mais sa construction semble encore plus soignée, avec un gros grip facilitant la préhension, des molettes plus rigides encore et un renfort de caoutchouc sous le pouce droit. Panasonic s’en est donné à cœur joie pour afficher son savoir-faire en matière fabrication. Du solide.

Autofocus rapide

Plus véloce que celui d’un NEX et presque au niveau du Pen E-P3 : l’autofocus du GX1 est vraiment rapide et ravira ceux que le GF1 avait habitués à un déclenchement plus hasardeux, notamment dans les basses lumières. En vidéo, on note que l’appareil mouline moins longtemps quand on fait varier la focale.
A la mise au point traditionnelle, Panasonic a ajouté, comme sur le G3, un réglage par l’écran tactile : là encore le fabricant se hisse presque au niveau d’Olympus et de son Pen E-P3.

On le glisse dans la poche

A côté du G3, le GX1 offre un encombrement d’autant plus réduit qu’il est équipé de la toute nouvelle optique 14-42 mm X, un zoom motorisé extraplat. Bilan : 650 cm3 pour le G3 avec l’optique traditionnelle, contre seulement 404 cm3 pour le GX1 avec l’optique X. Les NEX de Sony ont certes un boîtier plus fin, mais leur optique est vraiment plus grosse : le Nex 5N occupe ainsi 460 mm3, et le Nex C3, 484 mm3.
Au-delà de ces chiffres un peu abstraits, le résultat sur le terrain est sans appel : le GX1 est le seul appareil qui se glisse dans la poche d’un blouson, alors que le museau trop long des NEX les condamne au sac ou à la sacoche.

L’optique motorisée

Deux fois et demie plus fine qu’une optique classique (repliée), la 14-42 mm X de Panasonic est un petit bijou d’électronique. Exit le fût mécanique de reflex qu’on tourne pour zoomer, place à une molette sur l’optique, qu’on pousse comme celle d’un compact. Ce dispositif a ses inconvénients et ses avantages : on met plus de temps à changer de focale en photo, mais l’optique est plus fine et plus légère, et elle offre surtout de vrais zooms propres en vidéo.
Attention, cependant : la 14-42 mm X coûte cher (achetée séparément), mais c’est bien la finesse et la motorisation que l’on paie, pas la qualité optique, équivalente à celle d’une optique kit de base. Le grand public s’en contentera, mais ce sera insuffisant pour nombre de photographes.

Une image de très bonne qualité… mais pas tant que celle des Nex

Sur le plan de la qualité d’image, le bond du GF1 au GX1 est considérable : la définition est meilleure, les tons chairs, mieux rendus en Jpeg, et la montée en ISO, bien mieux maîtrisée. On peut travailler sans problème jusqu’à 1 600 ISO ; à 3 200 ISO, c’est encore convenable ; en RAW, on peut éventuellement aller jusqu’à 6 400 ISO.
Sony fait cependant mieux que cela et permet d’atteindre 6 400 ISO sans coup férir, avec un peu plus de subtilité dans les couleurs. Quant au Pen E-P3 d’Olympus, sa montée en ISO est meilleure, et ses modes artistiques restent inégalés. Le GX1 est bon, mais la concurrence est féroce !

Triste viseur optionnel

Vous aviez craqué pour le viseur externe du GF1 ? Eh bien il restera sur votre GF1 : la prise spéciale de Panasonic a changé, et votre viseur ne sera pas compatible. Cela amène deux remarques : d’une part, il est dommage que l’appareil ne soit pas équipé d’un viseur intégré déporté sur le côté gauche, comme le NEX-7 ; d’autre part, on regrettera que les ingénieurs de Panasonic n’aient pas mieux conçu la première griffe. Même si peu de photographes s’offriront le coûteux viseur externe (200 euros), le message envoyé au consommateur n’est pas bon.

Flash toujours intégré

Bien qu’équipé d’une griffe, le GX1 est doté d’un flash intégré. Une bonne chose quand on voit que nombre d’appareils de la catégorie − NEX-5N et NEX-C3, Pen E-PM1 et E-PL3, Nikon V1 ou encore Samsung NX200 – sont livrés avec un module externe à brancher sur l’appareil, module qui soit reste dormir dans la boîte soit se révèle encombrant. S’il n’est pas le plus puissant de l’univers, le flash du GX1 reste bien pratique pour réaliser des photos de soirée ou pour déboucher une petite ombre en plein jour.

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