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Les éditeurs de jeux vous vendent des jeux à moitié finis

Imaginez que vous achetiez une voiture et que votre concessionnaire vous annonce que les essuie-glaces, l’antenne radio, le bouchon du réservoir et les pare-chocs ne seront…

Imaginez que vous achetiez une voiture et que votre concessionnaire vous annonce que les essuie-glaces, l’antenne radio, le bouchon du réservoir et les pare-chocs ne seront disponibles que le mois suivant, ou même plus tard… tout en vous précisant que cela ne vous empêche pas vraiment de rouler !

Eh bien, les éditeurs de jeux ont pris cette habitude, avec des mises à jour, automatiques ou pas, indispensables pour faire fonctionner les jeux correctement, mais qui n’arriveront qu’a posteriori. Le problème, c’est que ces patchs sont de plus en plus nombreux, de plus en plus lourds, et que les jeux sur consoles, qui ont été longtemps épargnés, ne le sont plus du tout…

Du coup, non seulement la connexion à Internet est indispensable pour effectuer ces mises à jour, pour le PC comme pour la console, mais en plus cette connexion doit être rapide. A titre d’exemple, Call of Duty : World at War de l’éditeur Activision, sorti en novembre dernier, accumule déjà trois mises à jour pour un poids total de 877 Mo (alors que le poids initial après installation du fichier était de 6,7 Go). Le premier patch d’un poids de 317 Mo était d’ailleurs proposé à peine quatre jours après la sortie du jeu ! Alors bien sûr, ces patchs sont aussi là (parfois mais pas toujours) pour apporter du contenu en plus et on ne peut que s’en réjouir. Mais il n’en reste pas moins qu’il est d’usage de mettre dans le commerce des jeux qui sont loin d’être finis !

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Hervé Cabibbo