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Test : Wiko Rainbow Lite 4G, un smartphone qui assure le service minimum

Le Wiko Rainbow Lite 4G se présente comme un mobile premier prix néanmoins efficace sur de multiples usages. Si l’appareil remplit sa mission, il ne faudra pas en attendre davantage.

L'avis de 01net.com

Wiko Rainbow Lite 4G

Autonomie & charge

1.5 / 5

Affichage

1.5 / 5

Photo & vidéo

2 / 5

Appréciation générale

1.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 02/02/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Wiko Rainbow Lite 4G

Système Android 5.1.1
Processeur Qualcomm Snapdragon 210
Taille (diagonale) 5 "
Résolution de l'écran 196 ppp
Voir la fiche complète

Wiko Rainbow Lite 4G : la promesse

« Back to basics ». C’est comme ça que Wiko présente son nouvel appareil d’entrée de gamme vendu moins de 100 euros. Une configuration minimale pour pousser de modestes équipements, mais avec l’ambition de remplir le contrat sur les usages basiques. Comme souvent, on a droit à des couleurs et du plastique, avec une bonne dose de fonctionnalités pour ceux qui désirent muscler un peu le jeu.

Wiko Rainbow Lite 4G : la réalité

Avec le temps, Wiko a appris à rendre agréables des matériaux peu nobles. Avec le Pulp 4G, c’était un simili cuir plutôt réussi. Premier prix oblige, le Rainbow Lite 4G ne cherche même pas à faire illusion et assume sa simplicité. A l’arrière, le bon vieux plastique mat est presque moelleux au toucher. Il se décline en cinq couleurs, à savoir blanc, noir, corail, vert (appelé « Bleen ») et bleu. L’ergonomie aurait été parfaite si le constructeur n’avait pas eu la mauvaise idée d’opter pour un minuscule bouton d’alimentation, placé juste au-dessus des réglages sonores. Wiko se rattrape en proposant deux emplacements SIM et un port microSD, ce qui permet de faire monter la capacité de stockage à 64 Go, contre 4 Go initialement.

Il n’y a pas que du côté visuel que le Wiko Rainbow Lite 4G est élémentaire. Certaines fonctionnalités (comme les différents raccourcis gestuels) propres à la surcouche Wiko UI sont passées à la trappe. Il faut donc se contenter de l’essentiel pour cette version basée sur Android 5.1.1 Lollipop. En revanche, on retrouve les nombreuses icônes arrondies et dispersées sur plusieurs pages, comme sur iPhone.

Si le processeur est un modeste Snapdragon 210 Quad-Core 1,1 GHz, l’appareil affiche des performances correctes en 3D, avec environ 45 images par seconde sur Epic Citadel en utilisant la meilleure qualité graphique. Les jeux modérément consommateurs de puissance tourneront (visiblement) sans problème. Les scores AnTuTu sont d’ailleurs plutôt flatteurs, avec 18 575 points en score général et 4 599 en 3D, ce qui le place à un niveau équivalent à un Sony Xperia E3. L’autonomie est correcte en communication (16h40) et acceptable en surf Web (7h33). Les 5h42 en lecture vidéo sont en revanche un peu légères. 

La puissance honorable s’explique par le choix d’un écran que l’on peut qualifier de rudimentaire. Avec 480 x 854 pixels (196 ppp), la dalle ne brille pas par son niveau de détails, ni même par la richesse de ses couleurs. La luminosité monte à 349 cd/m² quand le taux de contraste ne passe pas la barre des 1000:1 (991, exactement). Mais le vrai défaut de la dalle concerne sa réactivité. Le manque de sensibilité est parfois irritant, surtout lorsqu’il faut deux ou trois essais pour qu’il accepte de répondre au doigt. L’écran n’est pas la grande force du Rainbow Lite 4G. 

En photo, le capteur optique de 5 mégapixels ne fait pas de miracle. Le manque de détails se fait rapidement sentir dès que l’on veut zoomer. En basse lumière, la mise au point a beaucoup de mal à se faire et les clichés sont malheureusement très flous. Côté vidéo, le smartphone fait le boulot avec des images plutôt stables. Mais dans l’ensemble, à un tarif aussi bas, il faudra forcément renoncer à sa passion pour les belles images.

La puissance honorable s’explique par le choix d’un écran que l’on peut qualifier de rudimentaire. Avec 480 x 854 pixels (196 ppp), la dalle ne brille pas par la richesse de ses couleurs ou de ses détails. La luminosité monte à 349 cd/m2; quand le taux de contraste ne passe pas la barre des 1000 : 1 (991). Mais le vrai défaut de la dalle concerne sa réactivité. Le manque de sensibilité est parfois irritant, surtout lorsqu’il faut deux ou trois essais pour qu’il accepte de répondre au doigt. L’écran n’est pas la grande force du Rainbow Lite 4G.

(Crédits photo : L. Morillon)

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