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Test : Vorwerk Kobold VR200, un aspirateur robot aussi cher que redoutable

Le Kobold VR200 est un appareil qui vous débarrasse de vos saletés et poils d’animaux avec une efficacité et une rapidité remarquables. Mais l’investissement reste trop élevé.

L'avis de 01net.com

Vorwerk kobold VR200

Efficacité

4 / 5

Autonomie

2.5 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 13/11/2014

Voir le verdict

Fiche technique

Vorwerk kobold VR200

Autonomie annoncée 1 h 30 mn
Niveau sonore annoncé 70 dB
Nombre de Modes de nettoyage proposés 3
Voir la fiche complète

Vorwerk kobold VR200 : la promesse

Vorwerk n’en est pas à son coup d’essai en matière d’aspirateur robot. Nous avons testé le Kobold VR100, un appareil qui nous avait conquis par son efficacité. Le VR200 serait, assez naturellement disons-le, un modèle encore plus performant. Sa puissance d’aspiration serait revue à la hausse (12 litres/s contre 8,8 l/s pour le VR100), son autonomie aussi et il serait un peu moins épais (9 cm contre 10 cm), ce qui lui permet de nettoyer sous certains meubles bas. Le VR200 reprend également l’élément maître de cette efficacité : un télémètre laser qui lui permet de cartographier une pièce et s’y déplacer rapidement. Voyons si cette seconde mouture justifie son prix très élevé de 749 euros.

Vorwerk kobold VR200 : la réalité

Les aspirateurs Vorwerk Kobold sont les Rolls de leur secteur. Le VR200 tente de justifier son prix de 749 euros par des technologies performantes sur lesquelles nous reviendrons, mais surtout par plusieurs astuces pratiques au quotidien. La première réside dans une base de recharge plutôt bien conçue. Elle n’est pas trop encombrante (32,5 x 12 x 12,2 cm) et le transformateur étant intégré, il n’y pas de gros bloc disgracieux apparent à camoufler. Du côté de l’aspirateur, la poignée est pratique pour le déplacer d’une pièce à l’autre ou à l’étage.

Concernant le bac, si sa capacité n’est pas extraordinaire, mais tout à fait convenable (0.53L), il est conçu de telle sorte qu’on peut le vider de deux façons. La première, classique, consiste à déclipser le filtre à particules fines (HEPA) et vider le contenu dans la poubelle. La seconde consiste à utiliser son aspirateur classique pour aspirer le contenu via un trou prévu à cet effet sur le bac. Une bonne idée originale pour nettoyer son robot à fond de temps en temps, mais peu pratique au quotidien.
Quant au filtre à particules (HEPA), il se nettoie facilement en tapotant dessus ce qui permet d’en prolonger la durée d’utilisation.

Le télémètre laser : la précision ultime

Les atouts maîtres du VR200 résident dans les capteurs intégrés, qui d’ailleurs justifient en grande partie son prix élevé. À commencer par son télémètre laser à 360 degrés qui cartographie la pièce en permanence. Une technologie très efficace puisqu’elle permet à cet aspirateur d’être plus “intelligent” que la moyenne.

En plus du traditionnel capteur de contact, le VR200 intègre également trois capteurs ultra-sons en façade qui lui permettent de se rapprocher au plus près des obstacles sans les heurter brusquement. Cette dernière technologie fonctionnerait même avec des matériaux transparents. Pratique si vous avez disposé des vases en cristal dans toute la pièce. Mais compte tenu de ses dimensions (34 x 34 x 12 cm), il n’ira pas partout. Plus classique, cet aspirateur intègre également des capteurs de vide pour ne pas tomber dans les escaliers.

Grâce à ces technologies très efficaces et à sa forme en D, il atteint très bien les angles de murs, longe les plinthes sans problème et rabats les saletés vers la brosse centrale grâce à sa brossette qui tourne à toute vitesse. Son intelligence permet aussi à ce VR200 de ne pas perdre de temps dans le nettoyage. Au fur et à mesure de ses passages, il apprend et devient de plus en plus rapide, de plus en plus efficace. Ce modèle compte clairement parmi les plus performants du marché, rejoignant des références comme les Roomba 880 et Neato Botvac 85.

Kobold évoque une puissance d’aspiration doublée : cela se vérifie donc à l’usage. Sur les sols durs (carrelage, parquet, vinyle, etc.), comme les tapis ou les moquettes, le VR200 assure des prestations étonnantes. Ses grosses roues lui permettent de passer des barres de seuil un peu épaisses, de grimper sur de gros tapis et de s’y déplacer sans peine.

Lors de nos tests, nous avons pris le temps de lui dégager sa zone de travail, notamment en décollant les chaises de la table pour qu’il puisse bien faire le tour pieds. Là où certains concurrents “zappent” malgré tout la zone dégagée sous la table, le Vorwerk a réalisé un sans-faute, ne nous obligeant même pas à fignoler avant de passer au lavage du sol. Mais il y a bien une contrepartie à ces performances : le bruit. Nous lui avons mesuré 65,2dB. Dès lors, vous allez aimer sa fonction de programmation.

Une programmation simple

Le Kobold VR200 est vraiment très simple à programmer. Tout d’abord parce que ses boutons tactiles répondent bien. Ensuite parce que la lisibilité de l’écran est bonne. Enfin, parce que le mode de programmation est très intuitif.

Cet aspirateur est également livré avec une télécommande qui vous permettra de lancer le travail à distance ou encore de le déplacer manuellement vers une zone lorsque vous ne souhaitez pas qu’il parcoure toute la pièce.

Une autonomie assez classique

Vorwerk annonce une autonomie pouvant atteindre 90 minutes en mode éco. Un mode que nous n’avons pas privilégié pendant nos tests. Dès lors, la durée de travail constaté est plutôt de l’ordre de 45 à 50 minutes. Selon nos constats, cela équivaut environ à une pièce d’une trentaine de m². Mais cette dernière indication est à prendre avec des pincettes, car elle sera fonction de sa forme et de son encombrement : plus y a de recoins et de meubles et plus l’appareil fera d’allers/retours.
Impossible alors pour nous de valider les dires de Vorwerk qui annonce un mode éco capable de fonctionner pendant 90 minutes et couvrir 120m². Quoi qu’il en soit, comme bon nombre de ses concurrents, si le Kobold VR200 tombe en panne de batterie avant d’avoir terminé le travail, il retourne faire le plein à sa base et se relance ensuite automatiquement là où il s’est arrêté.

Un détail qui fâche

C’est bien la première fois que cela nous arrive. Comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous, les pales de la brosse centrale ont été sectionnées par trois endroits. Si celles-ci ont pour but d’être très souples pour bien épouser la forme du sol, elles se révèlent aussi très fragiles. Cette usure prématurée, selon nous, est due à l’enroulement de cheveux et autres saletés qui, avec la force du mécanisme, ont coupé les lames de plastique. Une première, qui nous laisse donc assez dubitatifs.

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