Packard Bell iMax X9520 : la promesse
Une fiche technique intéressante, des capacités multimédias avancées, unlecteur Blu-ray et, une fois n’est pas coutume, un design original etagréable : on attendait beaucoup de bonnes choses de cette tour. Lacarrosserie est-elle aussi belle que sur la photo et le coeur est-il àla hauteur de nos attentes ?
Packard Bell iMax X9520 : la réalité
Des performances tout à fait satisfaisantes
Sans être la crème de la crème, il faut savoir que le Core Quad 6600
est un très bon processeur et serait déjà largement à même de
décompresser les flux HD sans l’aide de la carte graphique. Epaulé par
les 3 Go de RAM, il lance toutes les applications sans aucun
ralentissement : la machine est réactive et seules des applications
très lourdes pourraient faire du tort à la machine.
Une carte graphique de gentil joueur
La GeForce 8600GS embarquée ne fera pas exploser le compteur d’images
par seconde sous Crysis, c’est un fait. Sous 3DMark, la machine affiche
un gentillet 2790, dans la tranche moyenne basse pour une machine
ludique. Mais les joueurs occasionnels -les fameux casual gamers–
devraient s’en satisfaire, y compris ceux d’entre eux qui sont plus
friands de jeux de stratégie ou de simulation (Sims 2, Civilization,
etc.). Gamers assidus passez votre chemin.
La HD et la télé
Il s’agit d’un vrai ordinateur supportant la
HD. En lecture de films Blu-ray, le taux d’occupation du processeur est
minimal, la carte graphique nVidia prenant en charge la décompression
du flux vidéo -il ne reste plus au processeur central qu’à s’occuper
du son. Ce qui fait qu’il est tout à fait envisageable de travailler
sur un écran tandis que le flux HD est diffusé sur un autre : on pourra
donc utiliser Word et Internet pendant que les enfants profitent du Monde
de Némo.
Quid de la sortie HDMI ? Eh bien, il faudra passer par un
adaptateur DVI, fourni. Heureusement, il ne faudra pas câbler le son à
part, la carte graphique étant branchée pour ressortir le son par la
prise DVI. Ouf !
Côté télévision, le tuner hybride couplé aux fonctions Media Center de Windows se révèlent très agréable à manipuler. Pouvant
à la fois lire vos photos et vos vidéos (enregistrées par le biais des
tuners ou non) la machine, puissante, ne subit jamais de saccades.
Evolutivité limitée : le faux débat
L’exercice de rendre un PC
aussi compact qu’un Media Center et aussi performant qu’un desktop
entraîne des concessions. Ici, la machine est à la fois jolie et plutôt
compacte, et si on ne peut la remplir à ras bord de cartes filles
-mais en a-t-on vraiment besoin ?-, on peut tout à fait envisager de
changer la carte graphique dans un futur proche.
Et il ne faut pas non
plus se voiler la face : ce type d’appareil est déjà bien équipé -les
3 gigaoctets de RAM nécessaires à une utilisation optimale de Vista 32 bits
sont présents – et les utilisateurs à la recherche de plus de souplesse
se tourneront vers une tour plus grande.
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