Olympus XZ-2 : la promesse
Lancé il y a deux ans, le XZ-1 était une belle incusion d’Olympus dans le territoire des compacts experts. Un segment d’appareil jadis chasse gardée de quelques marques -Canon en tête- et qui se retrouve aujourd’hui au milieu d’une rude compétition. Avec ce XZ-2, Olympus s’appuie sur une base solide et réussit à se hisser au niveau des meilleurs appareils du moment.
Olympus XZ-2 : la réalité
Le XZ-2 n’a pas remporté le prix IFA du design pour rien : avec son look rétro, sa construction tout métal et son grip en caoutchouc, Olympus a mis les petits plats dans les grands. Et nous lui décernons – nous aussi – la palme du plus bel appareil expert de la compétition, tant sa prise en main est un plaisir. Petit plus : la bague programmable qui cercle l’optique et permet de faire varier de nombreux paramètres peut, au choix, tourner en roue libre, sans bruit, ou par crans (avec un petit cliquetis). Le must de l’ergonomie.
Des couleurs qui ont du caractère
Comme Fujifilm, Olympus dispose d’un vrai savoir-faire en matière de gestion des couleurs et ce XZ-2 en est le parfait exemple. Les couleurs sont chaudes, les palettes de verts riches. Sans parler de l’excellent mode noir et blanc artistique unique à Olympus.
L’optique – un 28-112 mm qui ouvre grand F1.8-2.5- fait du bon travail sur toute la ligne, puisque les images restent piquées en bout de zoom.
Quant à la qualité des images en basses lumières, si le RX100 de Sony est devenu la référence absolue grâce à son capteur géant, le XZ-2 ne démérite pas et délivre de belles images jusqu’à 800 ISO voire 1600 ISO si le tirage n’est pas trop grand (au-delà de 20 x 30 cm) ou le recadrage trop violent.
Vitesse : dans la moyenne
Le XZ-2 n’est pas un mou du genou : il ne lui faut qu’une seconde et demi pour déployer son objectif et la mise au point plus déclenchement ne prend que 5 dixièmes de seconde. Les menus réagissent eux-aussi rapidement : Olympus a fait de sacrés progrès dans ce domaine. Le RX100 de Sony reste devant niveau vitesse, mais ce n’est pas la référence du segment pour rien !
Logiciel intégré perfectible
L’ergonomie matérielle est excellente et le logiciel de l’appareil est -enfin- bien réactif. Mais la complexité des menus et sous-menus à rallonge est à revoir. Sans parler des fonctions mal nommées : le formatage de la carte mémoire s’appelle “configuration mémoire”. Il reste encore un peu travail de ce coté-là.
Recharge immobilisante
Comme le RX100 -et un nombre croissant de compacts- la batterie du XZ-2 se recharge via un câble relié à un adaptateur qui se branche directement sur l’appareil. L’inconvénient de ce mode de recharge c’est que l’appareil est alors immobilisé. Si on désire jongler avec une autre batterie, il faut donc aussi acheter un chargeur. De quoi saler passablement l’addition des baroudeurs.
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