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Test Olympus TG-3 : le meilleur appareil étanche et renforcé du moment

Super résistant, le TG-3 est un compact rapide et bourré de fonctions. On rêve du même appareil avec un grand capteur !

L'avis de 01net.com

Olympus TG-3

Les plus

  • + résistance à 15 m de profondeur
  • + très grand angle 25 mm lumineux (f/2)
  • + modes macro très avancés
  • + torche anneau optionnelle

Les moins

  • - écran de seulement 460.000 points
  • - luminosité moyenne en bout de zoom

Qualité photo

3.5 / 5

Qualité vidéo

3.5 / 5

Ergonomie et fonctionnalités

4 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 08/07/2014

Voir le verdict

Fiche technique

Olympus TG-3

Définition du capteur 16 Mpx
Ouverture max en grand angle 2
Ouverture max en téléobjectif 4.9
Zoom optique 4 x
Ecran (diagonale) 7.6 cm
Voir la fiche complète

Olympus TG-3 : la promesse

Le TG-3 est un petit Hulk : avec sa carlingue en métal et ses formes raffinées de voiture est-allemande, il est vraiment à même d’encaisser les chutes de 2,1 m de hauteur. Pour preuve, il nous a même servi de ballon de rugby pour effectuer un « drop » que n’aurait pas renié Jonny Wilkinson. Contrairement au TX30 de Sony il marque moins les impacts mais attention, entre le linoléum de nos locaux et les rochers de vos prochains spots de plongée, il y a un monde. Un étui est à prévoir si vous êtes un vrai casse-cou.

Olympus TG-3 : la réalité

Ne nous leurrons pas : les compacts étanches et renforcés sont soumis à de telles contraintes techniques, que les capteurs d’image sont petits et les optiques rarement très bonnes. Le TG-3 est cependant l’un des meilleurs d’entre eux et son optique a au moins le mérite d’être lumineuse en grand angle (25 mm f/2). Les images sont jolies en plein jour et convenables en basses lumières pour peu que vous restiez en grand-angle. L’optique n’est pas très piquée, mais les détails sont assez bien rendus. Dans de mauvaises conditions lumineuses il faudra éviter le zoom : à f/4.9, la montée en ISO dégrade vite la qualité ou alors les clichés sont flous. Attention aux traces de doigts sur le hublot de l’optique, cela rend les clichés laiteux. Un simple coup de chiffon (ou de manche de t-shirt) permet d’y remédier, mais on ne le dira jamais assez, pas de doigts sur les lentilles frontales ! Au final on retiendra une qualité d’image pas mal pour un compact du genre. On rêve cependant d’une version “experte” d’un appareil étanche !

Rapide

Les appareils renforcés ne sont pas réputés pour leur vélocité mais le TG-3 est pourtant un appareil plutôt rapide : l’allumage se fait en moins d’une seconde et l’appareil est directement disponible pour déclencher. La rafale pleine résolution est plutôt efficace – 5 images par secondes durant 5 secondes consécutives – et l’ensemble des menus répond très vite. L’autofocus est lui aussi rapide, entre 1 et 2 dixièmes de seconde en plein jour, 4 à 5 dixièmes en basses lumières. Mieux, l’intervalle entre deux photos est très réduit, même en mode “non rafale” : on peut littéralement shooter tous les 2-3 dixièmes de secondes.

Super mode macro

Pompeusement baptisé mode “Microscope”, le mode macro du TG-3 a fait l’objet de toute l’attention d’Olympus. S’il ne permet pas d’observer les cellules – même végétales -, il offre cependant une puissance de grossissement impressionnante. Car, fait rare, on peut approcher l’optique à moins d’un centimètre du sujet en bout de zoom – les modes macro 1cm sont souvent limités à la position grand-angle. Ce faisant on peut obtenir des gros plans de pièces de monnaie, de fleurs, etc. avec ce simple compact. La limite étant, comme bien souvent, la quantité de lumière qui vient illuminer le sujet, le fait de coller l’appareil au sujet pouvant faire obstacle aux rayons lumineux. Pour contourner ce problème, Olympus a développé un accessoire poétiquement appelé “guide de lumière” qui consiste en un anneau à placer autour de l’optique et qui vient rediriger la puissance du flash au plus près du sujet.

GPS : pensez à la mise à jour !

Le GPS intégré au TG-3 est un A-GPS, c’est à dire un GPS assisté qui s’appuie sur une base de données internes pour simplifier son travail (et économiser sa batterie). Dès la première initialisation, l’appareil demande une mise à jour de sa base de donnée qui doit être réalisée avec l’utilitaire Olympus A-GPS (téléchargeable ici). Si la géolocalisation de vos clichés est une fonctionnalité qui vous importe, pensez à procéder à la mise à jour après avoir déballé l’appareil, il serait dommage que le GPS fonctionne mal une fois arrivée au détroit de Béring (si vous n’êtes pas morts de froid avant).

Riches en fonctions

Entre l’intervallomètre pour réaliser des timelapses (disponible dans le mode “SCN”, paramétrable dans le dernier onglet du menu à “Paramètres intervalle”), le mode “Microscope”, les nombreux filtres artistiques, etc. le TG-3 est un appareil très riche en fonctionnalités et qui va donc plus loin que la promesse des résistances.

Full HD en mode syndical

La vidéo est globalement satisfaisante, le mode Full HD à 30 images par seconde délivrant des séquences à l’encodage fluide et propre, avec quelques difficultés dans les zones sombres quand la lumière se fait rare. Le son est un peu métallique, mais il est difficile d’en demander autant à un appareil qui nage à 15 m de profondeur ! Au final la qualité vidéo est correcte mais sans plus.

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