Nikon Nikon 1 AW1 : la promesse
Le Nikon 1 AW1 est l’unique hybride étanche et résistant du marché : en face de lui, il n’a que des compacts à petit capteur. Son capteur 1 pouce et son système d’optiques interchangeables lui permettent-ils de prendre l’ascendant sur ses petits concurrents ?
Nikon Nikon 1 AW1 : la réalité
Côté blindage, les ingénieurs nippons de la marque jaune ont bien bossé leur copie : même l’optique, pourtant talon d’Achille de tous les reflex/hybrides, est à même d’encaisser les chocs. Mais pour éviter que votre appareil ne marque les coups, optez pour la housse en silicone, laquelle protégera la coque des griffures et autres impacts.
Qualité d’image : mieux que les compacts, moins bien que les hybrides
Faces aux autres hybrides, le Nikon 1 AW1 n’est pas un modèle de qualité d’image : l’optique zoom étanche n’est pas piquée du tout et la montée en ISO du capteur 1 pouce n’est pas phénoménale – 1600 ISO est la limite à éviter de dépasser. Mais si on change de paradigme et qu’on le compare aux compacts renforcés et étanches, l’AW1 prend clairement la tête du classement ! Comme eux, il n’a pas besoin de caisson pour plonger à 10m de profondeur, mais ses clichés sont bien plus riches en détails. Mieux : comme il dispose d’un mode RAW (le négatif numérique), il offre bien plus de latitude de développement.
RAW obligatoire
Parfaitement reconnus par Adobe Lightroom 5 et DxO Optics Pro 9, les fichiers RAW donnent tout son sens à l’AW1 : si les clichés Jpeg sont passables – couleurs neutres mais ils manquent de piqué – les RAW correctement traités s’approchent un peu plus de la qualité hybride/reflex. Vous l’aurez compris, pour nous le Nikon 1 AW1 ne s’envisage qu’à partir du moment où vous allez traiter vos fichiers RAW vous-même.
AF très rapide
La vitesse de mise au point et déclenchement est un des gros points forts du système Nikon 1 : si le petit capteur ne peut tutoyer les Micro 4/3 et APS-C, il les domine dans la plupart des cas en termes de réactivité. Et avec 15 images par seconde en mode AF continu et 60 (!) i/s en mode AF simple, il y aura forcément une photo du mérou qui sera nette !
L’ergonomie du « tout automatique »
L’AW1 fonctionne essentiellement en mode automatique. Le bon côté de la chose, c’est que les réglages automatiques sont plutôt pertinents. La limite, c’est que Nikon a conçu l’ergonomie du AW1 autour du « tout auto ». Bilan : changer le moindre paramètre requiert un passage obligé dans les menus. Les béotiens apprécieront, les connaisseurs pesteront. Autre grief ergonomique : le grip n’est pas assez prononcé pour une prise en main ferme et rassurante.
Un GPS super précis
Les modules GPS des compacts que nous testons sont rarement précis et généralement peu rapides. Profitant d’un corps de boîtier plus grand, Nikon a pu implémenter dans l’AW1 une puce GPS beaucoup plus performante. Résultat : sous le module “Carte” de Lightroom 5, nos clichés sont placés sur la carte avec une précision de 3-5 m maximum ! Deux images de notre balade n’ont toutefois pas été correctement tagguées.
Peu d’optiques étanches
Le système Nikon 1 dispose d’une dizaine d’optiques, mais seules deux d’entre-elles sont étanches : une focale fixe grand angle (10 mm f/2.8 équivalent à un 27 mm) et un zoom standard 11-27.5 mm f/3.5-5.6 (30-74 mm). Il faudrait que Nikon développe une optique zoom de meilleure qualité particulièrement un grand angle. La volonté de proposer un appareil sans caisson de protection font du développement un vrai challenge – il faut conjuguer résistance, étanchéité, qualité optique et prix acceptable – mais gageons que Nikon y arrivera !
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