Medion Akoya P2211T (MD 98602) : la promesse
Medion surfe sur la vague du PC portable hybride 2-en-1 et propose, sur son site de vente en ligne, l’Akoya P2211T. Moitié tablette, moitié PC ultraportable, cet engin équipé d’un écran de 11,6 pouces est commercialisé à 450 euros et reprend -sur le papier- quelques grands classiques de machines plus haut de gamme : du SSD, deux batteries et une dalle Full HD. Voyons ce qu’il donne en situation.
Medion Akoya P2211T (MD 98602) : la réalité
Medion s’essaie à la machine hybride avec l’Akoya P2211T. Et, passé l’aspect un peu massif et très plastique de la bête, on se retrouve face à un 2-en-1 sous Windows 8.1 qui, pour son prix de 450 euros, est assez complet et agréable à utiliser. La partie tablette intègre un écran de 11,6 pouces (Full HD et de bonne qualité), une plateforme technique architecturée autour d’un processeur Celeron d’Intel, capable de faire tourner les applis bureautique, Internet et multimédia du quotidien. Parmi les autres composants placés derrière l’écran, on trouve un disque SSD de 64 Go sur lequel est installé Windows 8.1 et une batterie.
La partie clavier, pour sa part, comporte non seulement une batterie, mais aussi disque dur de 500 Go. En cumulant les autonomies des batteries du clavier et de l’écran, l’Akoya reste opérationnel pendant plus de 8 heures, dont 5 sont assurées par la tablette seule. Avec une telle endurance, ce convertible Medion vous accompagne partout… à condition que vous arriviez à loger ses presque 3 cm d’épaisseur et que vous supportiez son poids de 1,8 kilo dans votre sac à dos ou votre mallette.
SSD dans la tablette, disque dur dans le clavier
Le principal point faible des convertibles, c’est le stockage. Bien (trop) souvent, il se limite à 64 Go de SSD sur lesquels viennent se loger Windows 8, les applis et vos données. La machine est généralement véloce et répond au quart de tour mais il faut alors choisir avec soin quel(s) film(s), photo(s) et autres documents sont à conserver sur l’appareil.
Medion essaie de contourner la difficulté en proposant un SSD de 64 Go dans la tablette et un disque dur de 500 Go dans le clavier. Ainsi, vous pouvez conserver un grand nombre de fichiers dans l’engin en vidangeant le SSD dans le disque dur. A tout moment, vous pouvez transférer des films du second vers le premier avant d’entreprendre, ardoise sous le bras, un déplacement en avion ou en voiture avec les enfants. Et si vous avez besoin de rabe de stockage, vous pourrez toujours étendre la capacité de l’ensemble grâce à une carte microSD ou en connectant des clés USB et autres disques durs externes à l’une des quatre prises USB (2 USB 2 sur le clavier, 1 USB 2 et 1 USB 3 sur l’ardoise) de la machine. L’Akoya P2211T est également équipé d’une sortie vidéo miniHDMI et d’une prise faisant à la fois office d’entrée micro et de sortie stéréo. Pour le sans-fil, le Wi-Fi n et le Bluetooth 4.0 répondent présents.
Charnière fragile, pas assez de mémoire vive
En raison du petit prix de la machine, Medion a forcément dû faire certains sacrifices, certains pour le moins regrettables. Le premier, c’est la charnière d’accueil de la tablette. Elle est bien moins solide que celle développée par Asus ou HP et doit donc être manipulée avec douceur, que ce soit à l’insertion ou à l’éjection de l’ardoise.
Viennent ensuite le poids et l’épaisseur de la tablette. Sur la balance, cette dernière accuse un poids de plus de 800 grammes et le pied à coulisse indique, quant à lui, 1,1 cm d’épaisseur. Elle tient bien en main, pas de doute ! Mais la maintenir à la verticale, à bout de bras, dans le train pour regarder un film ou des photos vous donnera vite des crampes.
Troisième sacrifice : la quantité de mémoire vive. Medion n’a placé que 2 malheureux gigaoctets alors que la norme, avec Windows 8.1 64 Bits, est plutôt de 4 Go. Résultat, les scores obtenus lors de nos tests sont assez bas et, en pratique, cela se traduit par des ralentissements et un manque de fluidité dès que plusieurs applications sont ouvertes en même temps.
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