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Test : Harman Kardon sort une chaîne home cinéma HD solide, mais chère

Facile à intégrer et à utiliser, la BDS700 d’Harman Kardon est-elle d’une qualité suffisante pour justifier son prix ?

L'avis de 01net.com

Harman-Kardon BDS 700

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 07/02/2011

Voir le verdict

Fiche technique

Harman-Kardon BDS 700

Puissance de sortie par Canal (W) 65 W
Nombre de Canaux 5
Rapport Signal / Bruit 90 dB
Réponse en fréquence 20Hz-20kHz Hz
Distorsion harmonique 0.1 %
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Harman-Kardon BDS 700 : la promesse

Dans la catégorie « système home cinéma tout-en-un 5.1 », voici le BDS700 d’Harman Kardon. Pas forcément le plus séduisant au niveau du look, mais peut-être l’un des plus complets et des plus qualitatifs. Avec son lecteur Blu-ray intégré, son amplification de 5 x 65 watts, ses décodeurs HD, sa compatibilité multimédia (la certification DivX HD est là), ses possibilités d’extension en 7.1, son subwoofer de 200 watts armé d’un HP de 20 cm et ses petits satellites, ce système home cinéma est loin d’être un simple jouet. Vérifions…

Harman-Kardon BDS 700 : la réalité

Si, sur la photo, ce système home cinéma Harman Kardon n’a pas forcément fière allure, une fois déballée, l’unité centrale en jette. Voilà en effet un élégant module tout-en-un, solide et bien fini proposant un lecteur Blu-ray version slot-in, deux touches de commande (On/Off et Eject) façon PlayStation 3, un potentiomètre de volume cerclé d’un rétro-éclairage bleuté, un couvercle en aluminium brossé, un port USB frontal et un petit afficheur pour vous guider dans l’installation. Finalement, ce BDS 700 présente mieux que nous ne le pensions. L’unité centrale, s’entend.

De petites enceintes, mais un solide subwoofer
Car les petites enceintes satellites, même si elles sont aussi joliment finies avec leur carénage laqué noir, ne pèsent pas bien lourd et ont plus l’allure de jouets multimédias que de véritables enceintes acoustiques. On se demande même comment elles vont pouvoir sortir un son correct. Il s’agit de quatre modèles SAT-TS7 de moins d’un kilo, embarquant un HP de médium de 7,5 cm et un tweeter à dôme de 1,3 cm. Du petit calibre donc. Elles sont complétées, au centre, par la CEN-TS7 qui, elle, abrite deux HP de médium et un tweeter. Le tout étant soutenu dans les basses fréquences par le HKTS200SUB, un caisson de basses actif de 200 watts équipé d’un woofer de 20 cm, orienté vers le sol. Alors, évidemment, ça peut cogner, résonner et produire des basses volumineuses, quel que soit l’endroit où il sera placé.

Une belle connectique, mais pas d’intégration réseau ni de Wi-Fi

Signalons que la télécommande est plutôt chouette, que les enceintes peuvent être accrochées au mur (les fixations sont fournies), que l’installation est un jeu d’enfant et qu’à l’arrière la connectique est bien agencée. On a droit, en effet, à de séduisants borniers à vis dorés permettant d’ailleurs d’ajouter deux enceintes arrière centrales si besoin, mais aussi à deux entrées audio analogiques, deux entrées audio numériques optiques, une entrée coaxiale, un port Ethernet, une sortie subwoofer, une sortie HDMI, une prise antenne pour profiter du tuner FM intégré et un port spécifique pour connecter la station d’accueil maison pour iPod/iPhone (The Bridge IIIP, vendu en option à 99 euros). Rappelons que c’est à l’avant qu’Harman Kardon a casé le port USB et la sortie casque. Précisons également que le port Ethernet ne peut être utilisé que pour les bonus BD-Live. Pas de mises à jour firmware au programme (uniquement par le port USB ou le lecteur optique), ni de possibilité d’intégration réseau (pour de la lecture en streaming). Dommage.

Une section multimédia limitée

En cinq minutes et en suivant les étapes proposées par l’assistant d’installation, le système est opérationnel. Pas de difficulté majeure ni de surprise particulière au niveau du paramétrage, si ce n’est le fait de pouvoir choisir un mode Image préréglé (Standard, Cinéma, Vive et Personnalisé avec la possibilité d’ajuster la luminosité, la saturation des couleurs, le contraste, la netteté) et de préciser la façon dont sont installées les enceintes (montées au mur ou placées librement sur leurs pieds). L’interface utilisateur est assez claire pour que tout puisse se faire sans prise de tête. Du côté du port USB, signalons que les dispositifs de stockage NTFS ne sont pas pris en charge. En FAT32, aucun problème, en revanche, même si la lecture des fichiers FLAC et AAC n’est pas assurée. Les DivX, les MKV, les MP4, les MP3 (avec les tags ID3), les WMA, les vidéo MPEG et les photos JPEG sont lus sans aucune hésitation, y compris en HD. On regrette, en revanche, que la certification DLNA ne soit pas de mise et qu’il n’y ait aucune ouverture multimédia excepté le port USB.

Un lecteur Blu-ray/DVD honnête, sans plus

Plutôt rapide pour avaler et lire les DVD comme les Blu-ray, le BDS700 propose une bonne qualité d’image. On remarque toutefois que l’espace colorimétrique n’est pas immense et que les contrastes ne sont pas extraordinaires. Le lecteur a eu, en effet, un peu de mal à afficher les nuances de noirs de nos mires de test et à faire ressortir correctement les détails de certaines images très sombres. Disons qu’il s’en sort avec les honneurs sur les images lumineuses aux couleurs vives, mais qu’il est moins à l’aise sur les images sombres et sur les DVD anciens notamment. L’upscaling HD 1080p apporte d’ailleurs un peu de bruit et ne parvient à dynamiser que les images lumineuses et les plans fixes. L’amélioration reste donc très limitée.

Un son home cinéma chaud et dynamique

Côté son, évidemment, c’est aussi un peu restrictif et le rendu n’est pas aussi détaillé qu’avec un système home cinéma constitué d’éléments séparés et d’enceintes plus costaudes. Sur les séquences clés d’Avatar, par exemple (en DTS-HD MA 5.1), il y a moins de matière à l’arrière que sur un système classique. Le champ surround est plus fouillis qu’à l’accoutumée, tout en restant volumineux, malgré tout. On sent toutefois immédiatement que ça manque de relief et d’amplitude, et que le message reste cramponné dans les hautes fréquences. N’hésitez pas à plonger dans les menus pour peaufiner les réglages : l’interface permet, en effet, d’augmenter ou de diminuer les basses et les aigus (de – 10 à + 10 dB par paliers de 1 dB) si besoin. Le subwoofer, lui, n’est pas mauvais et apporte de la densité, de la stature et surtout du punch aux scènes d’action. Dernier point intéressant : le fait que les aigus ne soient pas trop agressifs pour une fois et que, dans l’ensemble, le message sonore délivré en 5.1 soit chaud, dynamique et cohérent. Saluons donc les performances du subwoofer qui est pour beaucoup dans la qualité de ce système.

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