Passer au contenu

Test : Fujifilm FinePix XP80, le compact tout-terrain familial idéal pour l’été

S’il n’est pas le plus sophistiqué des compacts renforcés, le Fujifilm FinePix XP80 est l’un des plus jolis et des plus simples.

L'avis de 01net.com

Fujifilm FinePix XP80

Qualité photo

3 / 5

Qualité vidéo

2.5 / 5

Ergonomie et fonctionnalités

3 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 11/05/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Fujifilm FinePix XP80

Définition du capteur 16 Mpx
Ouverture max en grand angle 3.9
Ouverture max en téléobjectif 4.9
Zoom optique 5 x
Ecran (diagonale) 7.1 cm
Voir la fiche complète

Fujifilm FinePix XP80 : la promesse

C’est bientôt l’été et les grtandes marques de la photo commencent à déballer leur nouvelle gamme d’appareils renforcés, autrement dit des compacts capables de survivre à une partie de jokari sur la plage du Porge. Si Olympus – prince de la catégorie avec son TG-3 -,  Panasonic et Nikon ciblent les grands baroudeurs, Fujifilm a volontairement simplifié l’ergonomie de son nouveau FinePix XP80 pour adresser un public plus large et plus familial.

Fujifilm FinePix XP80 : la réalité

Le XP80 n’est pas le plus expert des compacts renforcés, ce qui lui permet d’être un peu moins moche que la concurrence. On retrouve le classique look cyclope mais les couleurs de la carlingue sont modernes, le placement des boutons est clairs, la finition est de bon niveau.

Du bruit dès… 400 ISO

Ce n’est pas dans la montée en ISO que ce compact brille, loin de là. Qu’il s’agisse d’une limite de capteur, d’optique, de processeur ou d’un peu tout ça, peu importe : dès 400 ISO le bruit numérique est très – trop – présent.

Sur l’image de notre mire ci-dessus on note la forte dégradation de la quantité de détails entre 200 et 400 ISO, sans parler de 800 et 1600 ISO. Nous ne vous avons pas fait l’affront d’ajouter 3200 ISO et 6400 ISO, les images ne sont en effet alors plus que de la bouillie. La vidéo n’est pas folichonne mais reste suffisante pour de la capture d’appoint.

Jolies couleurs

Contrairement à la gamme X de Fuji, les simulations de films sont plus limitées mais le rendu des couleurs en plein jour reste toujours très bon. L’optique n’est pas à jeter et réussit à apporter un peu de relief et de textures. Nous n’avons pas pu vérifier si les balances des blancs « plongée » et « plongée macro » sont aussi bonnes qu’annoncées, mais en dehors de l’eau, le XP80 délivre sans nul doute les plus jolies couleurs de la catégorie des appareils renforcés.

Petit costaud

Il est de rigueur de faire souffrir les appareils renforcés : le XP80 n’a pas échappé à cela et a subi, dans le désordre, quelques chutes depuis notre bureau (90 cm de chaut), deux-trois lancers un peu violents au milieu de la rédaction (sol en linoléum) et un passage aquatique dans l’évier de notre cafétéria. De la gnognotte pour ce compact étanche à 15 m et résistant aux chutes jusqu’à 1,75 m, mais il nous fallait vérifier.

Le système de fermeture est bien conçu et la prise en main aisée mais on regrette que Fuji n’ai pas poussé le côté baroudeur un peu plus loin en proposant plus de possibilités d’accrochage (mousqueton, etc.) à la Ricoh.

On regrette aussi que Fujifilm n’ai pas cherché à intégrer un vrai élément différentiant – GPS, écran tactile, LED d’éclairage en façade, etc. – comme le font les concurrents.

Plus piscine que grand bleu

Le FinePix prend le parti de la simplicité et fait le choix des modes automatiques, se privant de modes manuels. En outre, sa prise en main adaptée aux mains nues ne semble pas être très adaptée aux gants, qu’ils soient de montagne ou de plongée. S’i s’agit bien d’un appareil renforcé, il fait plutôt partie de la catégorie familial que baroudeur de l’extrême. Et son curseur photographique indique plus néophyte qu’expert.

Connecté & artiste

Equipé du Wi-Fi, le XP80 se pilote via l’app FUJIFILM Camera Remote (ici pour Android et ici pour iOS), un logiciel basique, pas toujours très ergonomique pour la première connexion mais efficace dès que tout a été mis en place. Outre le transfert des photos sur le terminal (téléphone ou tablette) on peut aussi contrôler le déclenchement à distance. Notez que les ondes Wi-Fi ne passent pas d’un milieu à un autre, impossible donc de piloter le XP80 (ou tout autre appareil Wi-Fi) placé au fond de la piscine depuis la terrasse. Outre le Wi-Fi, l’autre côté « créatif » du XP est la ribambelle de modes artistiques.

Difficile de se démarquer

Outre son couple capteur/optique pas transcendant, on regrette une puissance de zoom un peu faible. Certes, c’est le lot de tous les compacts renforcés, mais quitte à la jouer moins baroude hardcore et plus familial, Fujifilm aurait peut-être pu limiter la résistance à l’immersion et offrir un zoom plus confortable – x8 ou x10 – qui aurait permis à ce petit compact de se démarquer.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.