Sony Cyber-shot DSC-G1 : la promesse
Le Cyber-shot DSC-G1 serait l’appareil photo numérique pour les accros de la gâchette. En effet, grâce à sa mémoire interne de 2 Go, il serait capable d’embarquer plus de 600 clichés en haute définition. C’est là son principal point fort, étant donné que la suite de ses caractéristiques techniques est assez classique, mais convaincante. Faut-il craquer pour cet appareil vendu tout de même 630 € ?
Sony Cyber-shot DSC-G1 : la réalité
Qu’on se le dise, le Cyber-shot DSC-G1 de Sony a beau se présenter comme un modèle compact, celui-ci n’est pas des plus portatifs. Sa taille ainsi que son poids ne permettent pas de le glisser dans une poche de veste. En revanche, grâce aux matériaux employés, dès la première prise en main on apprécie la sensation de robustesse qu’il dégage. Côté esthétique, rien à redire, on frôle la perfection. Une fois l’appareil déployé, bien que massif, on constate que toutes les touches tombent bien sous les doigts. Sur la face avant, pas d’aberrations apparente. Le dégagement sur la partie droite de la coque est suffisamment important pour prendre l’appareil à pleine main sans que les doigts ne viennent obstruer le flash.
Son grand écran est un autre point fort que nous avions noté pour ce Cyber-shot DSC-G1. A l’usage, on apprécie effectivement sa surface de près de 9 cm de diagonale. Pour information, ce format d’écran correspond à ce que l’on trouve généralement sur un GPS. Lumineux et contrasté, avec cet écran on n’est pas gêné pour prendre des photos même en plein soleil.
Pour la navigation dans les menus, Sony intègre un mini-joystick sur le côté de l’appareil. Un peu contraignant au départ, on s’habitue assez vite à ce dispositif. D’un point de vue logiciel, les menus sont issus de plates-formes que l’on connaît déjà : les PSP et PS3. Ainsi, on retrouve cette interface propre à Sony avec des menus déroulants. Par ailleurs, le passage d’un menu à l’autre ainsi que la validation des choix est assez rapide.
Complet, on dispose de nombreuses options de configuration. En mode automatique, l’appareil adapte tous les paramètres. Seuls les réglages de l’exposition (plus ou moins claire) ainsi que le choix du mode rafale sont possibles. Les initiés auront de quoi trouver leur bonheur dans les modes programme ou scène.
Du côté de la qualité, c’est – presque – sans surprise que l’on constate que l’optique Carl Zeiss Vario-Tessar et le capteur 6 millions de pixels font bon ménage. Les clichés enregistrés sont nets, contrastés et précis. Bon point concernant le flash. Puissant, il permet de réaliser de bons clichés dans des milieux sombres. Le mode autofocus multipoints est très efficace. Par ailleurs, la mire apparaissant à l’écran nous assure que la mise au point est bien faite là où on le souhaite.
Si son stabilisateur optique Super SteadyShot est efficace puisque les images fixes sont toujours – ou presque – nettes, il est moins flagrant que sur certains appareils concurrents ou même que sur le Sony Cyber-shot DSC-W80. En mode rafale, le DSC-G1 se limite à 7 clichés en continu sur environ 4 secondes. En revanche, pour ce mode, le flash étant désactivé, il faudra impérativement disposer d’un bon éclairage ambiant sans quoi, c’est le flou assuré.
Pour ce qui est du stockage, nous validons les dires du constructeur. Ses 2 Go de mémoire interne permettent de stocker 632 photos en 6 millions de pixels ou encore 1h32 de vidéo en 640 x 480 pixels. D’ailleurs, on apprécie la bonne qualité du son et de l’image dans les vidéos enregistrées. Compressées en MP4, il faut compter environ 24 Mo pour une minute de vidéo. Point négatif tout de même, le bruit mécanique du zoom est clairement audible sur les vidéos. Prière donc d’en limiter l’usage.
S’il est une fonction que nous n’avons pas testé avec ce G1, c’est le Wi-Fi. A l’inverse d’autres appareils photos numériques, ce module sans fil ne fonctionne qu’avec un autre DSC-G1 ou tous autres équipements compatibles DNLA (Digital Living Network Alliance). C’est dommage qu’un appareil de cette trempe souffre d’une telle faute de goût.
Du côté des accessoires, si la station d’accueil livrée a de nombreux points positifs (pas de câbles qui trainent sur le sol, recharge de l’appareil, etc.), on regrette que Sony ne livre pas de câble USB classique ni de chargeur supplémentaire. Ainsi, que ce soit pour transférer vos photos vers un PC ou pour recharger la batterie, il faut passer par la station. Un accessoire de plus dans les bagages dont on se serait passé. Bon point en revanche, la batterie livrée nous a permis de dépasser allègrement la centaine de photos.
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