Dell Inspiron M101z : la promesse
Le Dell Inspiron M101z fait partie de ces nouveaux PC portables reprenant le miniformat des netbooks, avec en particulier un écran de 11,6 pouces et un poids de 1,56 kg, tout en étant plus performants, avec un processeur plus perfectionné que les Atom, plus de mémoire vive, etc. Leur prix est aussi plus élevé que celui des netbooks. Nous avons donc testé un Dell Inspiron M101z vendu 529 euros (près de 200 euros de plus que le prix moyen des netbooks), pour savoir si le gain de performances et le confort d’utilisation justifient cet écart.
Dell Inspiron M101z : la réalité
Si on se fie à sa taille (29,2 x 20,5 x 3,5 cm) et à son poids (1,56 kg), l’Inspiron M101z se classe plutôt dans la famille des netbooks, ces petites machines nomades à bas coût. En revanche, si on regarde son équipement, on constate qu’on bénéficie d’un bien meilleur confort d’utilisation.
Inspiron M101z en version double cœur
Nous avons testé le modèle le plus performant des trois proposés sur le site du constructeur, il est doté d’un processeur double cœur AMD Athlon II Neo K325 (cadencé à 1,3 GHz), épaulé par 4 Go de mémoire vive et par une carte graphique ATI RS880M.
Au final, la plate-forme affiche un score de 1 954 points au PCMark Vantage et 2 975 au PCMark 05, soit des performances quasi doublées par rapport à celles mesurées sur un netbook doté d’un Intel Atom N450.
Une machine très confortable…
L’Inspiron M101z offre un excellent confort d’utilisation. Côté clavier, les touches sont bien espacées, la frappe est douce et silencieuse. L’écran, à rétroéclairage LED, est lumineux (196,84 cd/m²) et plutôt bien contrasté (895:1). D’autre part, ce portable est très léger, ce qui facilite son utilisation, si on le pose sur ses genoux par exemple.
… mais trop salissante
Au premier coup d’œil, ce PC portable est vraiment très joli. La finition est digne des Inspirons de 15 et de 17 pouces de la marque, avec un repose-poignet argenté (effet acier brossé), des lignes courbes très élégantes et une carrosserie de couleur (ici rouge).
Pourtant, après quelques heures d’utilisation, la machine devient très sale. Du repose-poignet au capot, en passant par le contour de l’écran, les plastiques brillants retiennent les traces de doigts. Dommage, une finition mate (tout aussi jolie) aurait été plus appropriée !
Une autonomie un peu en reste
Suivant notre protocole de test habituel (Wi-Fi activé en performances maximales, écran à 100 % et lecture de DivX depuis le disque dur), ce portable a fonctionné pendant 3 heures et 20 minutes. C’est un peu court pour une machine nomade.
Mais, en mode purement bureautique, il a atteint près de 5 h et 30 min. Dans ce cas, et compte tenu de la qualité de la dalle à rétroéclairage LED, nous avons quasiment pu baisser la luminosité au minimum pour travailler (consultation d’e-mails, traitement de texte, communication sur Windows Live Messenger, etc.) en intérieur. Gageons toutefois qu’il devrait être difficile de faire mieux sans perdre en confort d’utilisation !
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