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2006 : l’odyssée de la manette

Si l’Homme a pu dominer les autres espèces, c’est grâce à un cerveau plus volumineux proportionnellement au corps, mais aussi grâce à la préhension permise par…

Si l’Homme a pu dominer les autres espèces, c’est grâce à un cerveau plus volumineux proportionnellement au corps, mais aussi grâce à la préhension permise par une disposition particulière du pouce par rapport aux autres
doigts de la main. Ce petit rappel en guise de préambule pour annoncer la troisième génération d’interface entre l’homme et l’ordinateur : après le clavier puis les souris et autres joysticks, voici la manette gestuelle
présentée par Nintendo (lire page 4), qui équipera sa nouvelle console de jeu.Imaginez : vous êtes debout, à quelques mètres de l’écran et vous décochez un revers de tennis avec la main tenant cette fameuse raquette… pardon, manette. Vous exécutez le geste pour de vrai et, sur l’écran,
la balle traverse le court. Ou encore, vous pourrez singer un Jedi sabrant l’air, diriger un orchestre ou jouer de la batterie… sans orchestre ni batterie.Certains diront qu’il s’agit là d’un simple gadget pour gamin et, en fin de compte, une évolution de l’actuelle télécommande classique logeant un gyroscope. Je répondrais alors que le pneu n’est
qu’une roue avec de la gomme et de l’air ! Et si d’autres usages, plus sérieux que le jeu de balle, voyaient le jour dans les prochaines années ? Depuis que les pouces servent à pianoter des textos, on peut
s’attendre à tout !* rédacteur en chef

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Ivan Roux*