Alors que les premiers PC dotés de processeurs ARM apparaissent sur le Web, Microsoft a publié, puis retiré un document destiné aux développeurs. Ce document mentionne certaines limitations de Windows 10 sur ARM, la version de l’OS conçu par l’éditeur avec Qualcomm :
- Le système n’accepte que les pilotes ARM64, ce qui veut dire que les pilotes standards de Windows 10 ne fonctionnent pas et que les constructeurs de périphériques, par exemple pour les imprimantes, doivent fournir des versions spécifiques de leurs pilotes.
- Les applications 64 bits sont incompatibles. Windows 10 pour ARM accepte en revanche les applis 32 bits grâce à un procédé d’émulation, ainsi que les applis ARM qui sont exécutées nativement.
- Certains jeux ne fonctionneront pas, en particulier ceux qui ont besoin d’une accélération matérielle dans la bibliothèque graphique OpenGL, ou qui utilisent une version de OpenGL supérieure à 1.1. En revanche, les jeux qui utilisent les bibliothèques DirectX 9 à 12 sont compatibles.
- Les applis qui modifient l’interface de Windows risque de ne pas fonctionner correctement. Par exemple, les applis de stockage Cloud qui ajoutent des nouvelles options dans l’explorateur de fichiers.
- Les applis qui sont programmées pour détecter l’OS Windows Mobile si la machine est dotée d’un processeur ARM risquent d’avoir des problèmes d’affichage et de fonctionnement. Microsoft a par ailleurs confirmé que Windows 10 pour ARM ne tournera jamais sur les smartphones actuels.
- Plus anecdotique pour le grand public, il ne sera pas possible d’utiliser des machines virtuelles Hyper-V et la plateforme Windows Hypervisor n’est pas acceptée.
Ces limitations s’expliquent par l’architecture du système mais rappellent beaucoup Windows RT, une version limitée de Windows installée sur les premières tablettes Surface. Windows 10 sur ARM joue la carte de l’autonomie important… mais cela sera-t-il suffisant pour séduire les utilisateurs ?
Source : WinCentral
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