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Vendre avant qu’il ne soit trop tard

Pour vendre, il faut être riche. Les start-up qui disposent de suffisamment de fonds pour négocier la cession de leur activité sont en bien meilleure position que celles qui sont acculées à la vente. Un conseil à méditer.

De nombreuses start-up sont aujourd’hui confrontées à des difficultés de trésorerie rapidement fatales, le risque de l’activité et son caractère déficitaire interdisant le recours à la dette classique. Elles sont alors tentées de se mettre en vente, ou de laisser entendre à des investisseurs qu’elles pourraient être à céder. Mais il est parfois déjà trop tard.Entre les premiers contacts et le transfert définitif des titres, il faut souvent compter neuf mois, voire davantage. Sans liquidités, cet intervalle peut être mortel.En revanche, les start-up qui, par chance ou prévoyance, traversent avec assez de cash la période actuelle, peuvent envisager un processus de vente avec sérénité. Elles sont dotées d’une belle technologie et de quelques clients importants qui ne seraient pas fâchés d’avoir pour fournisseur une entité plus solide. Dans ces conditions, la mise en vente de la société, loin de la fragiliser, peut, au contraire, la conforter.Enfin, une cession peut très bien être menée en parallèle d’une levée de fonds. À condition d’indiquer clairement les choses aux investisseurs, qui devraient diversifier leur philosophie d’intervention vers de la prise de contrôle. À condition aussi d’élargir la levée de fonds aux industriels du secteur.

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François Valérian, associé Accenture Technology Venture