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VAIO PCG-C1VE de Sony: en exclusivité, le premier portable équipé d’un processeur Crusoe de Transmeta

L’ultraportable de Sony est particulièrement séduisant. Dommage, ses performances déçoivent.

Quelques jours après son lancement officiel, nous nous sommes procuré l’un des premiers exemplaires du PCG-C1VE de Sony, le premier ultraportable disponible sur le marché à être équipé du processeur basse consommation Crusoe TM5600 de Transmeta.Dès le déballage, le portable séduit. Son esthétique soignée héritée de son aîné PCG-C1XD, son format ultracompact (248 x 27 x 152 mm) et sa légèreté (1,2 kg) constituent autant d’atouts.L’équipement, pour sa part, laisse plus perplexe. D’un côté, Sony intègre en standard des dispositifs généralement optionnels chez ses concurrents, comme une caméra vidéo miniature (orientable et située au-dessus de l’écran), un modem V90 (sous forme de PC-Card), un disque dur de grande capacité (12 Go) et une interface IEEE 1394 (signe distinctif de la ligne VAIO), sans oublier une offre logicielle multimédia complète.De l’autre, il ne propose, de base, ni lecteur de disquettes ni lecteur de CD-ROM externe, des périphériques pourtant indispensables de nos jours, qui demeurent facturés en option. L’écran, d’un format inhabituel (1024 x 480 points), offre un affichage de qualité et permet d’utiliser tous les logiciels bureautiques sans problème.Le portable dispose d’ailleurs d’un port écran externe permettant d’utiliser un moniteur de taille supérieure, jusqu’à une définition de 1600 x 1200 points en 256 couleurs. Un clavier agréable secondé par un dispositif de navigation efficace (Jog Dial) complètent l’équipement.

Le processeur Crusoe montre ses limites

Confronté à notre batterie de tests pour portables, le PCG-C1VE, et plus particulièrement son processeur Crusoe TM5600 à 600 MHz, révèlent vite leurs limites. Avec un indice de performance générale de 41, l’ultraportable de Sony accuse un retard de près de 40 % sur le PCG-C1XD, la machine équivalente équipée cette fois d’un Pentium II à 400 MHz. Il se montre, en outre, près de 43 % plus lent que le Prosignia Notebook 100 de Compaq, testé précédemment, qui exploite un processeur AMD K6-2 à 475 MHz. Dans le détail, le processeur de Transmeta est 44 % plus lent que le Pentium II 400, alors qu’il dispose d’une fréquence 50 % plus élevée.En ce qui concerne l’autonomie, notre laboratoire a pu l’évaluer à quatre heures trente-six pour le PCG-C1VE avec sa batterie Li-Ion, soit une valeur près de 50 % supérieure à celle du PCG-C1XD. C’est près d’une heure d’autonomie supplémentaire par rapport à un autre ultraportable récent, le ThinkPad X20 d’IBM, exploitant un Pentium III à 600 MHz. On est toutefois loin des huit heures d’autonomie évoquées pour les portables Crusoe.

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Stéphane Reynaud