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Une ardoise communicante, peu douée en lecture

Stylistic LT C-500, l’ardoise électronique de Fujitsu, est un bon outil de prise de commandes ou de présentation de produits, qui sera utile aux commerciaux. Le logiciel de reconnaissance de caractères n’est, cependant, pas à la hauteur.

A mi-chemin entre le PC et l’organiseur de poche, l’ardoise électronique Fujitsu Stylistic LT C-500 est d’abord un ordinateur capable de tourner sous Windows 98 ou Windows 2000 Professional. Il est, en effet, équipé d’un processeur Celeron à 500 MHz, d’un disque dur de 6 Go, ainsi que de 64, 128 ou 256 Mo de mémoire, selon les configurations. Il dispose d’un écran tactile à cristaux liquides TFT de 8,4 pouces, qui bénéficie d’une nouvelle technologie à gel réducteur d’indice de réfraction. Cela lui permet d’être lisible aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Un outil nomade qui peut se sédentariser

Il se rapproche également de l’assistant personnel de type Palm, puisqu’il ne possède pas de clavier d’origine. La saisie des informations peut s’effectuer soit en utilisant un clavier virtuel dessiné sur l’écran, soit en saisie directe du texte sur l’écran tactile à l’aide d’un stylet. La reconnaissance des caractères est alors effectuée par le logiciel PenX 1.7 ou 2.0. Le Stylistic possède toutefois un véritable clavier numérique disposé sur le côté droit, pour faciliter la saisie des données numériques. Son poids très léger (1,15 kg) en fait un outil de terrain par excellence. Sa vocation est d’être nomade, mais il dispose d’une connectique très importante. Il intègre un modem V90 muni d’un connecteur RJ 11 et une carte Ethernet 100BaseTX qui ne peut malheureusement fonctionner qu’avec la station d’accueil. Disponible en option, cette dernière offre des ports PS/2 pour un clavier et la souris, ainsi que des ports série, parallèle, vidéo, Ethernet RJ 45 et disquette. Elle permet de se servir du Stylistic LT C-500 comme d’un véritable ordinateur de bureau, la saisie des données s’effectuant par un clavier sans fil également fourni en option.

Une reconnaissance de caractères à parfaire

L’ardoise de Fujitsu comporte des connecteurs PCMCIA II et CompactFlash II, qui l’autorisent à accepter les disques Microdrive d’IBM, un port USB et deux infrarouges IrDA (dont un pour le clavier sans fil) ainsi que des connecteurs pour un microphone externe, un casque audio et la station d’accueil.Pour conserver toute la mobilité de cet appareil, nous l’avons fait fonctionner avec une carte réseau sans fil. La liberté de mouvement est alors totale. L’utilisateur peut lire sa messagerie, se connecter à Internet ou échanger des fichiers de n’importe où.Sans station d’accueil ni lecteur de disquettes, il est difficile de charger les pilotes. Nous les avons transférés sur un Microdrive IBM, mais il aurait été possible de les envoyer en fichiers attachés. Plus lourd qu’un PDA, le Stylistic récupère les fichiers des programmes Windows sans passer par des convertisseurs. La qualité de son écran et son faible poids en font un produit intéressant pour des présentations de produits.En revanche, la saisie d’informations n’est pas très facile. Mis à part les données numériques, la saisie de texte par le clavier virtuel se révèle laborieuse, et la saisie directe par le logiciel de reconnaissance de caractères est très décevante. Le système fonctionne beaucoup moins bien que sur les PocketPC ou même sur les Palm, qui sont pourtant bien moins puissants et nettement moins onéreux. Le Stylistic LT C-500 est, en effet, proposé à partir de 26 000 F ht.

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Alain Coupel