Si je vous dis «un PC ultra portable de moins d’un kilo sans lecteur optique», vous me répondez «Eee PC»? Perdu pour cette fois-ci, le héros du jour est le Portégé R600 de Toshiba. Cet ultraportable haut de gamme est le nouveau fleuron de la marque japonaise et il n’a pas à rougir face aux concurrents, Apple MacBook Air et Lenovo X300 compris.
Equipé d’un écran antireflet à rétro-éclairage à LED de 12,1 pouces, ce poids plume -990 grammes avec le disque dur à plateaux de 160 Go- n’est pas, loin s’en faut, un netbook. Il est en effet équipé d’une plate-forme Intel Centrino 2, embarquant en effet un processeur SU9300 à 1,2 GHz, bien plus puissant qu’un Atom. On retrouve aussi 3 Go de RAM, un lecteur optique (graveur de DVD) et le Wi-Fi 820.11 a/g/n. Sans être un foudre de guerre -les processeurs basse consommation sont, par essence moins performants que les processeurs standards- les performances seront sans commune mesure avec les petits netbooks.
Portable professionnel oblige, Vista est accompagné d’une licence XP, l’OS de Microsoft ayant du mal à s’imposer en entreprise. Pour ces même professionnels, l’option disque dur SSD est de la partie, en version 64 ou 128 Go. A ce régime là, le Portégé R600 explose littéralement tous les records, passant en effet à 779 grammes avec un disque SSD. L’Eee PC est presque lourd à côté… On pourra alourdir un peu la bête pour travailler un peu plus longtemps en passant à une batterie de 9 cellules.
Rayon câblage et connectique, on retrouve une sortie VGA, une prise réseau et 3 USB dont un, cadeau des dieux, est une hybride USB/e-SATA. En revanche pas de port Express Card. Pour se la jouer visioconférence, Toshiba a bien sûr invité le couple micro-Webcam, et comme un cadre, ça part aussi en vacances, un port SD card pour regarder ses photos en business class au retour d’un séjour à Bali. Parce qu’une si jolie machine se paye: 1700 euros pour la version avec disque dur standard et lecteur optique, bien plus si on passe au SSD.
Qu’espérer de cette machine? Que son écran et sa finition soient à la hauteur de ses technologies embarquées. On se souvient en effet que les R500 que nous avions testé n’étaient pas à la hauteur. Espérons que Toshiba aura su resserrer la vis avec son nouveau poids plume.
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