Un PC portable pour ceux qui jouent sérieusement

Prenez un joueur normalement constitué et parlez-lui de la gamme XPS de Dell. Observez l'écume qui apparaît à la commissure de ses lèvres. Il bave d'envie. Il a bien raison. Histoire de nous rappeler qu'on ne rigole pas avec le jeu, Dell sort une nouvelle déclinaison de ses portables pour joueurs. Avec le XPS M1730, successeur du M1710, force est de constater que le fabricant américain a encore frappé fort.

La configuration est à base de toute-puissance, à tel point que c'est presque trop. Un Core 2 Duo T7500 (pour la version la moins puissante), deux gigaoctets de mémoire vive, deux Geforce 8700M GT en SLI et, pour ceux qui en veulent plus, Dell a prévu plus. La technologie Ageia PhysX, pour un meilleur rendu physique des éléments affichés, est également de la partie. Il y a fort à parier que les yeux vont pétiller et les frames par seconde atteindre des sommets.

Puissante, la version de base reste toutefois plutôt classique. Mais les options pour améliorer la bête sont nombreuses et (parfois) originales. Disques durs en Raid 1, qui tournent à 7200 tours par minute, ou un disque SSD de 64 Go, à savoir 64 Go de mémoire flash pour des accès rapides aux données. Pour cette dernière option, ajoutez simplement 562 euros et 12 centimes au prix d'origine.

Si vous préférez remplacer le lecteur/graveur DVD par un lecteur/graveur Blu-ray, c'est possible, pour seulement 464 euros et 44 centimes. Bref, il est possible de gonfler outrageusement et la puissance, et les fonctions, et le prix de cette machine portable pour joueurs acharnés.

A 4,81 kg (au plus léger), cet ordinateur reste un transportable correct, équipé d'un 17 pouces au traitement spécial pour améliorer le rendu des couleurs et du contraste. Quand on est sérieux au point d'investir dans un XPS, la garantie internationale d'un an est assurément une bonne nouvelle. En cas de panne, une intervention a lieu le jour ouvrable suivant. Il ne reste plus qu'à espérer que vous ne tomberez pas en panne, si cela arrive, un samedi soir…