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Un marché de l’emploi très favorable

Les analystes promettent un avenir radieux au spécialiste réseau. Dans une étude commandée par Cisco, IDC prévoit une augmentation de la demande de l’ordre de 26…

Les analystes promettent un avenir radieux au spécialiste réseau. Dans une étude commandée par Cisco, IDC prévoit une augmentation de la demande de l’ordre de 26 % par an jusqu’en 2002. Parallèlement, le nombre de diplômés ne devrait augmenter que de 16 % par an en moyenne. Suivant ce scénario, la France atteindrait en trois ans un déficit de quelque 67 000 spécialistes réseau.Cela dit, même si le contexte général lui est favorable, ce professionnel doit évoluer. Il ne doit plus limiter ses compétences à une seule technologie. Les informaticiens qui travaillent sur SNA, Token Ring ou X25 savent bien que, demain, il leur faudra changer de domaine. Ou plutôt après-demain. Le développement d’Internet promet l’avènement d’IP comme protocole fédérateur, mais le monde des réseaux vit aujourd’hui une période de transition, où cohabitent plusieurs technologies.L’avenir, à moyen terme, sera facile pour ceux qui maîtrisent les technologies associées aux réseaux existants. Les métiers qui marient voix et données, par exemple, ou encore réseaux fixes et mobiles seront particulièrement en vogue dans les prochaines années. Difficile, dans ce contexte, de parler de métiers froids: au fur et à mesure que se développent les réseaux, la préférence est accordée à ceux qui détiennent l’expérience nécessaire à leur évolution. Pierre Audoin Conseil, dans une étude de février 1999, estimait d’ailleurs que le manque de compétences est surtout critique pour les ingénieurs possédant entre deux et cinq ans d’expérience. Les nouveaux venus devront se former en partie sur le tas pour accéder aux fonctions chaudes. “Les écoles privilégient l’enseignement des fondamentaux et forment des potentiels plus que des experts”, constate Yves Martinez, directeur du département informatique de l’Insa de Lyon. Seuls ceux qui restent obstinément fidèles à une technologie sur le déclin risquent de s’enfermer dans une voie de garage. “En m’intéressant aux évolutions des technologies, j’ai sans cesse renouvelé l’intérêt de mon travail”, remarque Jean-Claude Dispensa, architecte réseau au centre IBM de La Gaude. Et cela sans changer ni dentreprise ni de région, pourrait-il ajouter…

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Jean Gomez