Clic-clac-Nikon. Ce pourrait être le slogan des petits Coolpix L16 et
L18, qui seront mis sur le marché dès le mois de mars, en version noir
ou argent. Ces compacts proposés à des prix agressifs – 99 et 139 euros –
pourraient trouver leur public parmi les utilisateurs qui souhaitent un appareil pas
cher, qu’on peut traîner partout avec soi.
Dans cette gamme de prix , il ne faut pas s’attendre à du grand
angle, ni à de la stabilisation optique. Mais au jeu des caractéristiques
techniques, Nikon a le grand mérite de ne pas survendre son produit. Et
c’est peut être un bien que le constructeur s’en tienne à des
technologies éprouvées : un capteur 7 ou 8 mégapixels, une optique
équivalente 35-105 mm, pas de valeurs ISO délirantes (de 100 à 1600),
un stabilisateur numérique et un mode vidéo en 640 x 480. Un
bon compact de base en somme. Or ces produits ne sortent pas du
chapeau d’une marque lambda, mais sont proposés par un grand nom de la
photographie, qui s’attaque à un segment de marché important. Aussi, si on attendra de voir la qualité des clichés pour
rendre un avis définitif, ces compacts pourraient être
une bonne surprise, pour peu que le fabricant y ait apporté
suffisamment de soin.
D’un point de vue électronique, ils embarquent le dernier processeur de
Nikon, l’Expeed, qui améliore la qualité d’image, la réactivité de
l’appareil et traite directement les phénomènes d’yeux rouges ainsi que
les sur- et sous- expositions.
Les seules différences entre les L16 et L18 sont le
mégapixel en plus pour le L18, ainsi qu’un écran légèrement plus grand
pour ce dernier. 40% plus cher que son petit frère, le L18 parait donc
moins intéressant. Reste à voir s’il y aura une différence significative de
qualité entre les capteurs.
A noter que ces appareils sont vendus sans piles, ni batteries, ce qui augmentera un peu la facture finale.
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