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Un bug de Facebook installait des applications sur votre profil

Le réseau social a reconnu un problème technique la semaine dernière. Il serait lié aux fonctions Facebook intégrées par certains sites.

Déjà que Facebook fait de plus en plus grincer des dents au sujet de la protection de la vie privée, sa dernière mésaventure ne va pas arranger les choses. Mercredi dernier, 5 mai, le site du magazine Macworld révélait que le réseau social installait automatiquement, et sans prévenir, des applications sur les pages de profil de ses membres. Le problème apparaissait pour peu que vous ouvriez votre compte Facebook.

Ensuite, surfer sur tel ou tel site provoquait l’installation, sur votre page, d’applications de ces mêmes sites (entre autres : TechCrunch, Cnet, le site du Washington Post). Sans même que vous ayez besoin de disposer d’un compte personnel sur ces derniers. A priori, les applications en question correspondent aux sites qui intègrent les fonctions Facebook « J’aime », comme ils en ont la possibilité depuis peu.

Un autre bug

Un porte-parole de Facebook, David Swain, a affirmé qu’il s’agissait d’un bug et non d’une nouvelle liberté prise par le réseau social avec les données personnelles. Dans une réponse à Macworld, il a précisé que ces applications installées sans autorisation n’étaient pas visibles par d’autres personnes. Sauf que, en allant sur la page Facebook des applications concernées, chaque utilisateur pouvait voir chez qui elles étaient présentes.

Macworld précise que le bug a été résolu et que plus aucune application n’est installée de la sorte. Celles qui l’ont déjà été doivent être retirées « manuellement » par l’utilisateur.

Devant un début d’affolement sur le réseau social, un autre porte-parole a fait savoir à Cnet, cette fois, que ce dysfonctionnement ne provoquait aucun dégât et ne détruisait aucune donnée.

N’empêche. Ce problème survient au moment où un autre bug vient d’être dévoilé. Celui-là révélait à des tiers le contenu de chats entre utilisateurs. Facebook avait dû désactiver temporairement son service de messagerie instantanée.

De quoi alimenter en tout cas un peu plus les critiques contre le réseau social aux 400 millions de membres. Fin avril, il était même critiqué et sommé de modifier ses pratiques de protection des données personnelles par quatre sénateurs américains.

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Arnaud Devillard