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Un accès haut débit sans fil à Internet fiable et immédiat

Les opérateurs de boucle locale radio tentent de montrer, par l’exemple, les atouts de ce mode d’accès large bande à Internet. Le premier bilan appara”t positif.

Les premiers utilisateurs de la BLR le clament haut et fort : sa mise en oeuvre est facile, son taux de défaillance est proche de zéro, son débit crête est plus généreux que prévu, elle offre un temps de réponse sans commune mesure avec le passé filaire et son service de maintenance est irréprochable.La mariée BLR est presque trop belle pour être vraie. Sans douter de l’enthousiasme de ces premiers clients, cet échantillon s’avère trop restreint pour avoir une valeur statistique. Il n’a pas encore été confronté au risque de contention en heure de pointe, inhérent au partage d’une même station de base par plusieurs utilisateurs.

La BLR à l’épreuve du terrain

Ce risque est d’autant plus probable que pour rentabiliser chaque zone de distribution, les opérateurs sont enclins à user du multiplexage statistique. Outre cet embouteillage potentiel, il faut aussi compter sur le goulet d’étranglement formé en aval de la BLR par l’interconnexion à la dorsale Internet, voire au réseau téléphonique commuté.Sans oublier les difficultés préalables, comme l’autorisation du propriétaire de l’immeuble pour installer une antenne. En outre, il faut que l’antenne émette en vue directe avec la station de base de l’opérateur, autrement dit, sans aucun obstacle.Toutes ces contraintes excluent bon nombre de candidats potentiels mal lotis. Elles sont néanmoins contrebalancées par un délai d’installation très court, qui constitue le principal avantage de la BLR face à une solution filaire large bande. Le bon positionnement de l’antenne ne garantit pas pour autant une transmission sans heurts.Il faut tenir compte des conditions météorologiques à même de perturber les transmissions hertziennes. Dans certains cas, elles peuvent entra”ner une baisse du débit utile d’au moins 30 %. Quoi qu’il en soit, les opérateurs s’engagent sur un débit minimal en plus du débit crête autorisé.Ce dernier dépend de la bande de fréquences empruntée : 26 ou 3,5 GHz, qui exploitent des canaux à 64 kbit/s. La bande des 26 GHz autorise, en plus, la commercialisation de calibres à 2 Mbit/s.Une fois interconnectée, l’entreprise dispose d’un débouché permanent vers Internet. Mais cet accès doté d’une adresse IP fixe devient une cible idéale pour d’éventuels intrus. L’installation d’un coupe-feu et de procédures de contrôle d’accès s’impose alors.

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HM