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TDF muscle la description de ses équipements

La société de diffusion réorganise ses données techniques et la documentation associée. A l’issue de la première étape, cinq cents ingénieurs, techniciens et commerciaux exploitent la gestion documentaire.

Pour maintenir et faire évoluer les matériels de ses cinq mille cinq cents sites de diffusion audiovisuelle, TDF veut pouvoir s’appuyer sur des données techniques exhaustives et fiables. On est à mi-chemin. Depuis février 2001, environ quatre cents ingénieurs et techniciens ainsi qu’une centaine de commerciaux mettent à jour et exploitent la documentation des bâtiments, des pylônes et des équipements via le système de gestion de données techniques eMatrix de MatrixOne en intranet. Le même progiciel accueillera en mai 2002 le complément de la documentation, c’est-à-dire la base de données techniques ?” sur un site pilote pour commencer. A terme, un millier d’utilisateurs accéderont à l’application BTOP (Base technique de l’outil de production) version 2, qui gérera la documentation et la base de données techniques.

Six mois pour réaliser la gestion documentaire

La mouture actuelle de cette base de données ?” la version 1 de BTOP ?” présente des défauts. “Elle repose sur des solutions techniques qui ont vieilli, explique Charles Blanchard, chef de projet à la direction du système d’information et maître d’ouvrage de la version 2 de BTOP. Elle est aujourd’hui atteinte d’obsolescence et s’adapte mal à l’apparition de nouvelles activités pour TDF. La nouvelle application rend d’ores et déjà disponible la documentation technique de nos sites et supporte le processus d’ingénierie et d’installation de A à Z; l’étape suivante de convergence de la documentation et des données techniques est planifiée pour 2002.” La gestion documentaire technique rénovée est cohérente avec les processus actuels, et eMatrix s’adapte en permanence à l’évolution des circuits d’information. Après une sélection qui l’a opposé finalement à Windchill, de PTC, le logiciel a été retenu lors de l’été 1999. “Cet outil était en adéquation avec nos besoins et nous paraissait suffisamment mûr”, précise Charles Blanchard. Un audit du dossier du projet BTOP version 2 par Andersen Consulting a abouti à un accord de la direction générale à la fin de 1999. Après six mois de conception et de prototypage itératif par une équipe de six personnes, une trentaine d’utilisateurs pilotes ont commencé à gérer des documents techniques. En novembre 2000 était décidé le déploiement généralisé, qui s’est achevé en avril 2001. Trois mois plus tard, l’application atteignait son régime de croisière. “Elle gère les documents techniques et d’assurance qualité, et est utilisée massivement pour les projets d’ingénierie et pour tracer les processus via les procès-verbaux de recette, les dossiers de revue, etc.”, ajoute Charles Blanchard. Tout cela coexiste avec la documentation antérieure, car un chantier de reprise aurait demandé un effort pharaonique.

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Boris Perzinsky