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SuSE Linux 7.1, simple et modulable

La nouvelle distribution de SuSE inclut la version 2.4 du noyau Linux. Elle cohabite difficilement avec les systèmes d’exploitation récents de Microsoft.

SuSE est le premier revendeur à avoir intégré le noyau 2.4 de Linux dans sa nouvelle version, SuSE Linux 7.1. De plus, pour la première fois, cette distribution se scinde en deux éditions : l’une dite personnelle (trois CD), l’autre professionnelle (sept CD). Pour un usage bureautique standard, la première convient autant que la seconde. Encore faut-il réussir l’installation. Si les ordinateurs vierges de tout système d’exploitation ne posent aucun problème, greffer Linux sur un PC prééquipé de l’un des derniers Windows s’avère périlleux. En effet, YaST 32, le logiciel d’installation de SuSE, ne peut partitionner un disque contenant Windows Millennium. Il faut d’abord utiliser un logiciel spécialisé, comme DriveWorks, pour découper le disque et ré-installer Windows Me sur la deuxième partition. En effet, avec ce système d’exploitation, le démarrage multiple ne fonctionnera que si Linux est installé sur la première partition.

Malgré l’absence de Gnome, cinq interfaces sont disponibles

Lors de l’installation, SuSE propose de choisir entre les noyaux 2.4 et 2.2.8, puis entre une installation minimale – sans interface graphique -, standard – avec ou sans StarOffice – ou complète – nécessitant un disque dur de plus de 6 Go. Après la mise en mémoire des différents paquetages et l’identification des périphériques, YaST 32 propose de configurer automatiquement l’impression, le son et les connexions au réseau local et à internet. A noter que, fort logiquement, Linux ne sait pas exploiter les modems internes de type Winmodem. Une fois lancé, SuSE offre le choix entre cinq interfaces, dont deux graphiques : KDE 2.0 et Windowmaker. Les fanatiques de Gnome regretteront peut-être l’absence de leur interface favorite – contrairement à ce qu’indique le manuel d’utilisation. Mais les novices en provenance du monde Windows se repéreront tout aussi facilement dans KDE. Petit avantage supplémentaire si cette dernière interface est choisie : un raccourci sur le bureau permet d’accéder rapidement à la partition Windows de l’ordinateur. En revanche, testée sur un Dell Dimension XPS B1000 avec un Pentium III 1 GHz et 128 Mo de RAM, cette distribution Linux s’avère relativement lente au démarrage du système et au lance-ment de certaines applications, comme Konqueror – l’explorateur de KDE -, Netscape Communi- cator, StarOffice ou GIMP.

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téphanie Chaptal