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Spamkiss raccroche au nez des pourriels

Ce logiciel de messagerie utilise deux méthodes d’authentification. Il empêche le spam d’arriver dans les boîtes e-mails.

Votre secrétaire filtre les appels téléphoniques pour vous débarrasser des importuns, pourquoi votre serveur de messagerie ne ferait pas la même chose ? Partant de cette idée simple, la société luxembourgeoise, Allaboutit a créé
Spamkiss, un antispam open source qui s’installe sur le serveur de messagerie. Il est gratuit dans le cadre d’une utilisation basique. Ce logiciel ne filtre pas les courriels indésirables. Il les bloque avant même
qu’ils accèdent à la messagerie de l’utilisateur en s’appuyant sur deux techniques : la liste blanche et le mot de passe (ou token).La liste blanche, appelée Kisslist dans l’application, regroupe tous les expéditeurs autorisés à envoyer des messages à l’utilisateur. Elle comprend classiquement tout son carnet d’adresses et les adresses
qu’il entre manuellement, mais aussi toutes celles liées à un courrier qu’il a envoyé.De son côté, lors d’un nouveau contact avec un utilisateur de Spamkiss, l’expéditeur devra s’identifier. Pour son premier courrier, il doit ajouter un mot de passe à l’adresse du destinataire. Par exemple,
rédaction##[email protected] au lieu de ré[email protected].

Il faut intégrer le mot de passe à l’adresse mail

Pour récupérer ce mot de passe, il peut soit le demander à son interlocuteur (par téléphone par exemple) ou se rendre sur le site
MyToken.com pour remplir un petit questionnaire (afin de bloquer les robots des spammeurs). Une fois qu’il a passé ce barrage, son adresse sera immédiatement ajoutée à la Kisslist de son
interlocuteur et il n’aura plus à utiliser le mot de passe. Si par hasard, un spammeur le récupère, l’utilisateur n’a qu’à effacer son adresse et changer ce mot de passe pour se débarrasser du gêneur. Pour les personnes
déjà sur sa liste blanche, cette opération est totalement transparente.Spamkiss ne bloque ni les messages d’erreur ni les accusés de réception. Il s’assure juste, en contrôlant l’historique du serveur, que ceux-ci sont bien liés à une démarche préalable de l’utilisateur (entrée
d’une adresse erronée, requête d’une notification).En revanche, le logiciel ne peut pas grand chose contre les usurpations de courriels. Si un virus utilise un
PC zombie pour envoyer des messages non sollicités à tout le carnet d’adresses de son possesseur, même les destinataires équipés de Spamkiss les recevront. La protection à
100 % nexiste pas encore.

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Stéphanie Chaptal