Pour affirmer son intention de conquérir le marché naissant du wearable computing, le 18 mars dernier, Google dévoilait Android Wear, une nouvelle version de son OS mobile spécifiquement développée pour les nouveaux périphériques, tels que les montres connectées, les vestes intelligentes, etc.
Un refus clair
Motorola, LG, HTC et même Samsung, pourtant engagé dans le développement de Tizen, qui fait tourner la deuxième génération de sa Gear, ont annoncé leur soutien à ce nouveau système d’exploitation.
En revanche, Sony restait coi. Dans une interview accordée à CNet US, Ravi Nookala, patron de la branche mobile US du fabricant, déclarait que son groupe va continuer à utiliser sa propre plate-forme Android pour ses smartwatches. « Nous avons déjà investi du temps et des ressources dans cette plate-forme, et nous continuerons dans cette direction », indiquait-il. Une position qui rappelait, en plus modérée, celle que Sony avait déjà eu à l’égard d’Android lors de ses premiers. Le fabricant japonais avait dit tout le mal qu’il pensait de l’OS de Google avant de finalement suivre la tendance du marché de l’adopter.
Une position plus pondérée
Pour autant, depuis Sony a légèrement corrigé le tir dans une déclaration par mail : « nous sommes enthousiasmés par le potentiel d’Android Wear pour étendre l’expérience du système d’exploitation mobile dans les appareils wearables. » Et de remettre ensuite en perspective la déclaration de son dirigeant : « Si nous continuons effectivement à nous concentrer actuellement sur notre solution interne pour le wearable, y compris pour la SmartWatch 2, nous continuons à travailler étroitement avec Google en tant que partenaire privilégié. Nous continuons à évaluer les possibilités de croissance au travers de divers domaines au fil du développement de notre Expérience SmartWear ».
La porte n’est donc plus totalement fermée, mais Sony ne semble pas vouloir monter dans le train Android Wear pour l’instant…
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Source :
CNet USA
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