Passer au contenu

SIG : bien spécifier son besoin pour choisir le logiciel adapté

Accessibles et conviviaux, les systèmes d’informations géographiques se différencient par leurs applications, leurs outils de développementet leur architecture.

Naguère essentiellement utilisés par les administrations, sur des plates-formes onéreuses, les systèmes d’informations géographiques (SIG) sont désormais disponibles sur des systèmes standards, à destination d’un public plus large. Aujourd’hui, l’offre regroupe une vingtaine d’éditeurs sur le marché français. “Nous utilisons à la fois ArcView, d’Esri, GeoConcept, de la société éponyme, et MapInfo, de Claritas, explique Christophe Nicolle, chargé de mission SIG à la maison des communes de la Vendée. Ils sont simples d’emploi, conviviaux, puissants et ne sont plus réservés à des spécialistes. Ces trois logiciels sont très proches pour les besoins en cartographie des collectivités locales : cadastre, plan d’occupation des sols, etc.” Mais au-delà de leur interface d’utilisation, proche de celle d’un outil bureautique, les SIG sont de véritables systèmes : ils comprennent des outils de modélisation de données, de développement, ainsi que des outils d’acquisition, de structuration et d’analyse.Les différences entre ces systèmes apparaissent dans des utilisations bien ciblées. “Nous avons choisi la solution d’Esri du fait de son moteur Net Engine, explique Jean-Dominique Blardone, directeur général de la société Voxity. Nous l’avons utilisé pour développer une application de gestion du trafic routier en Ile-de-France qui tient compte des conditions réelles du trafic. Net Engine est doté de puissants algorithmes pour le calcul d’itinéraires.”L’application, mise en service ce mois-ci, traite les appels vocaux. Elle se déclinera sur le web pour indiquer les itinéraires à suivre et à la télévision pour des prévisions du trafic routier, à la manière de la météo.Pour Télémate, filiale à 100 % de France Télécom, le SIG est un soutien à la relation client. “Nous utilisons MapXtreme et MapInfo depuis trois ans, explique Paul Klebinder, responsable SIG de la société. Notre choix repose sur deux critères. MapXtreme était le seul outil permettant à la fois de développer et de déployer une application géographique. Par ailleurs, MapInfo est très largement utilisé chez nos clients opérateurs téléphoniques. Notre application sert à localiser les clients des opérateurs téléphoniques pour répondre à leurs besoins.”La Lyonnaise des eaux a, pour sa part, donné sa préférence à Apic. “Son architecture à utilisateurs multiples ouverte sur des applications métier nous a séduits “, explique Philippe Pouyet, chef de projet de la Lyonnaise. Le logiciel sert à recenser et à identifier tous les composants des réseaux de distribution d’eau et de collecte d’assainissement.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Ismaila Sarr